La Banque africaine de développement annonce avoir signé hier, mercredi 24, avec la banque Natixis un accord de participation aux risques (APR) d’un montant de 50 millions de dollars américains.
Cet accord de partage de risques à 50/50 porte sur un portefeuille de transactions commerciales d’un montant global de 100 millions de dollars, indique l’insititution financière panafricaine notant qu’il appuiera pour 600 millions de dollars d’opérations commerciales en Afrique sur les trois prochaines années.
« Cet accord historique nous permet, non seulement de mieux accompagner nos clients en Afrique, mais aussi de renforcer plus encore la relation stratégique que nous avons le privilège de développer avec la Banque africaine de développement », s’est réjoui Marc Jaskowiak, Senior Banker représentant Natixis, qui a paraphé l’accord au siège de la BAD à Abidjan.
Dans un communiqué, la banque africaine explique que l’APR va ainsi permettre de répondre à la demande croissante des marchés africains en matière de financement du commerce extérieur, dans des secteurs économiques clés comme l’agroalimentaire, la santé, les services et l’industrie.
La BAD ajoute qu’elle va favoriser, de plus, une diversification de l’économie de production, génératrice de croissance, d’emplois et de recettes fiscales additionnels pour plusieurs États africains. Cet accord va notamment profiter aux banques commerciales africaines ainsi qu’aux PME du continent, en leur garantissant un meilleur accès au financement de leurs opérations de commerce extérieur.
Ainsi que l’explique le directeur du département du Développement du secteur financier de la BAD, Stefan Nalletamby, « la signature d’aujourd’hui est importante, car elle répond à notre volonté de développer des partenariats financiers avec des banques non régionales solides, afin de stimuler le financement du commerce en Afrique et de soutenir davantage le commerce intra-africain, comme indiqué dans notre Programme du financement du commerce entériné en 2018 ».
Selon lui, « cet accord va nous permettre d’étendre notre soutien aux PME africaines, mais aussi aux banques locales dans les pays francophones et certains pays en transition. »
Martin Kam avec CP