Affaire Anne-Laure Mampouya : Enfin Devant le Juge

Anne-Laure Mampouya ne devait pas mourir le 14 février 2013

Qui se souvient encore de Anne-Laure MAMPOUYA morte à l’âge de 4 mois suite à l’injection d’une forte dose de valium par le pseudo docteur Ghyslain MAVOULOU à la clinique pirate Marianne de Bifouiti le 14 février 2013. Sans doute personne tellement les évènements heureux et malheureux s’enchainent pour chacun.
La mort de Anne-Laure Mampouya sera traitée le jeudi 12 septembre 2013 devant la Troisième Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville.
Suite à la petite enquête sommaire mené par le père de la petite fille, le scénario de la mort de Anne-Laure MAMPOUYA se précise.
Ceux qu’on croyait être des médecins, sont en fait des simples soignants, des tricheurs-usurpateurs de titre qui travaillent régulièrement dans les cliniques pirates de Brazzaville.
C’est pour empêcher ces imposteurs qui se donnent des titres dont ils n’ont aucune qualification, ces falsificateurs de diplômes, ces margoulins sans compétences ni expériences que le père de Anne-Laure MAMPOUYA avait initié une plainte au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Le père de Anne-Laure MAMPOUYA s’est juré de faire passé à ces voyous, ces charlatans du dimanche l’envie d’ausculter des malades.
Henry BANTSIMBA et Ghyslain MAVOULOU n’ont jamais suivi d’études de médecine, juste quelques stages dans des cliniques privées ou des hôpitaux publics. Ils ne peuvent pas se prévaloir d’être médecin parcequ’ils en ont ni les compétences ni les qualités ; et pourtant dans le carnet de santé de Anne-Laure MAMPOUYA l’un et l’autre avaient signé leurs actes avec le titre de DOCTEUR.
Henry BANTSIMBA et Ghyslain MAVOULOU n’ont même pas la qualification d’infirmier, c’est tout juste s’ils peuvent prétendre être des aides-soignants, et pourtant l’un et l’autre se faisaient appelé DOCTEUR et prescrivaient des ordonnances.
Combien de personnes, combien d’enfants sont morts entre les mains de ces pauvres bougres mus par l’appât du gain facile en profitant de la détresse des malades et de la désorganisation d’un pays où les chats bottés se font passer pour des experts en tout genre ou encore par des diplômés des grandes écoles…
Monsieur Henry BANTSIMBA apprenait la médecine à l’Hôpital de Base de Bacongo, ce jour là il était affecté aux services des urgences. Ses collègues le décrivent comme une personne qui a un égo surdimensionné comme s’il prenait tout le monde de haut. Chétif, le pauvre bougre à la verticalité contrarié donne l’impression d’un type qui vous veux du bien, le type à qui on peut faire confiance et il cache son machiavélisme derrière un sourire de malin qui ne le quitte jamais.
Monsieur Henry BANTSIMBA semble toujours se moquer de la terre entière ; c’est le genre de personne qui trouve le moyen de sourire à son tortionnaire. Depuis l’Hôpital de Base de Bacongo où il était censé apprendre le métier de Médecin, Monsieur Henry BANTSIMBA servait en fait de rabatteur pour le compte de sa clinique privée, il détournait les malades vers la clinique pirate du quartier Bifouiti ; obsédé par l’argent pour qu’il devienne riche, lui aussi.
Monsieur Ghyslain MAVOULOU est un personnage très dangereux, une grande gueule qui sait tout et se croit capable de tout faire, c’est le genre de personnage qui vous explique qu’il peut pratiquer une césarienne ou une opération chirurgicale parcequ’il a regardé faire devant la télévision.
Monsieur Ghyslain MAVOULOU aussi n’est pas médecin et encore moins pédiatre ; avec un affront qui fait froid dans le dos il est capable de vous expliquer en vous regardant droit dans les yeux qu’il a une expérience qui lui permet de poser des actes médicaux alors qu’il est incapable de vous expliquer le rôle d’une veine et celui d’une artère. Cette vermine qui pullule et sévit impunément au Congo Bazzar-ville cause beaucoup de dégâts, hélas ! C’était lui le grand patron de la clinique Marianne de Bifouti. C’est lui qui mit un terme à la vie de Anne-Laure MAMPOUYA.
Ces deux margoulins avaient mis au point des petites combines pour attirer vers leur clinique pirate un maximum de malade en détresse pour tout simplement leurs soutirés de l’argent.
Le 14 février 2013 Anne-Laure MAMPOUYA n’avait aucune chance car ce jour là c’était monsieur Henry BANTSIMBA qui recevait les malades aux urgences de l’Hôpital de Base de Bacongo. Il flaira tout de suite la bonne poire en persuadant deux jours plus tard la maman de la petite fille que celle-ci serait mieux prise en charge dans sa propre clinique et qu’il avait donné toutes les consignes à son complice le pseudo docteur Ghyslain MAVOULOU.

La suite est sans appel ; la vermine s’acharna sur Anne-Laure MAMPOUYA en lui administrant tout et n’importe quoi et même du valium malgré les protestations de la mère de la petite fille de 4 mois. La petite fille était dans un état irréversible quand elle quitta les mains du margoulin Ghyslain MAVOULOU ; elle mourru dans le taxi pendant que sa mère cherchait de l’aide…
N’allez surtout pas chercher la clinique pirate au quartier Bifouti en face de la gendarmerie, la clinique est fermée depuis la mort de Anne-Laure MAMPOUYA pour sans doute être ouverte ailleurs sous un autre nom ; on ne lâche pas une affaire aussi rentable, nos margoulins en sont bien capables.

Dès qu’il avait été mis au courant du drame, le directeur de l’Hôpital de Base de Bacongo avait congédié monsieur Henry BANTSIMBA pour ne pas être lui même éclaboussé par le scandale.
Le père de Anne-Laure MAMPOUYA examine la possibilité d’attaquer en justice l’Hôpital de Base de Bacongo et son directeur pour non-assistance à personne en danger…

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