
Jeudi 13 novembre. DW : Président de l’ONG SOS Prisonniers, le député de la Transition également juriste, Lionel Ella Engonga, estime cependant que le déroulé même du procès suscite des interrogations : « Nous pensons que ces deux personnes qui étaient aux bancs des accusés, bien qu’absents, ne sont pas les seuls responsables de la situation du Gabon... »
Mercredi 12 novembre. La Croix : Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président gabonais déchu Ali Bongo, ont été condamnés mercredi 12 novembre à 20 ans de réclusion criminelle en leur absence, notamment pour détournement de fonds publics.
Gabon Média Time : Le président de la Cour, Jean Mexant Essa Assoumou, a rendu la décision, ce 12 novembre 2025, au nom du peuple gabonais, déclarant Sylvia Bongo coupable de recel et de détournement de fonds publics, de blanchiment de capitaux, d’usurpation de fonds et d’instigation au faux.
TV5 Monde : La cour criminelle spécialisée de Libreville a donc rendu un verdict lourd à l’encontre de Sylvia Bongo Valentin et de son fils Noureddin Bongo Valentin, respectivement épouse et fils de l’ancien président déchu Ali Bongo Ondimba.
Jeune Afrique : Dix anciens proches collaborateurs des Bongo, pour la plupart, eux aussi, arrêtés lors du coup d’État de 2023, comparaissent encore jusqu’à vendredi. Ils sont accusés notamment de complicité de détournement de fonds publics, corruption active, commotion cérébrale, faux et usage de faux, association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux.
RFI : Le président de la cour criminelle spécialisée, Jean Mexant Essa Assoumou a déclaré Sylvia Bongo coupable de « recel et de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et d’instigation au faux », et Noureddin Bongo de « détournement de deniers publics, de concussion, d’usurpation des titres et de fonction, de blanchiment aggravé de capitaux et d’association de malfaiteurs »
BBC : Mardi soir, Sylvia Bongo et Noureddin Bongo ont tous deux été condamnés à une amende de 100 millions de francs CFA (177 000 dollars ; 135 000 livres sterling), Noureddin étant également condamné à verser 1 200 milliards de francs CFA (2,1 milliards de dollars ; 1,6 milliard de livres sterling) au titre du préjudice financier subi par l’État gabonais.
France 24 : Les récits de certains co-accusés et témoins au cours des deux jours de procès ont révélé un système de captation de l’argent public « au profit d’intérêts privés », se chiffrant en milliards de francs CFA selon le réquisitoire du procureur général Eddy Minang.
Africanews : Sylvia Bongo et son fils, installés à Londres, ne se sont pas présentés à l’audience. Leurs avocats dénoncent un procès mené dans des conditions qui, selon eux, ne garantissent pas un jugement équitable.
Le Monde : Au cours de ce procès, Eddy Minang, procureur général, a dénoncé un « braquage de la République », en expliquant les rouages du « système Bongo » : un enrichissement personnel au sommet de l’Etat grâce à un entrelacs de sociétés-écrans et des revenus pétroliers occultes.
Adrien Thyg