TRIBUNE. L’absence dans les premières loges officielles du stade d’Olembe, du nouveau président de la fédération camerounaise de football, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 33 ème édition de la Can Total Énergies 2021, a surpris plus d’un observateur. Pourquoi ? Explications.
Les cinéphiles africains des années 70-80 se souviennent bien de Kunta Kinté, le héros du film Roots, le jeune mandingue de Gambie qui fut déporté en 1767 et vendu comme esclave aux États-Unis où il refusa de prendre Toby comme nom d’esclave. Une histoire vraie, celle de l’écrivain américain Alexander Murray Palmer Haley, né le 11 août 1921 à Ithaca et mort le 10 février 1992 à Seattle.
Selon nos sources, Samuel Eto’o a boudé la présence du président de la Fifa, Infantino, en se mettant bien loin des loges officielles. Peu avant, il avait discrètement accueilli ses amis Fally IPUPA, Edgard Nguesso…, invités par lui-même pour assister à la cérémonie d’ouverture de la Can au stade d’Olembe. Eto’o, qui n’a pas voulu gêner le protocole national, s’est habilement soustrait des salamalecs diplomatiques qu’exige souvent le comportement à adopter en pareilles circonstances pour souhaiter la bienvenue à un hôte de marque. Une expression nette du Kunta Kinté des temps modernes qui parle à Infantino, lequel veut avoir l’Afrique du football à ses pieds. Le nouveau de président de la fecofoot s’adresse également aux acolytes de la Caf, si veules devant Infantino.
par son caractère anti conformiste à s’aplatir devant Infantino, président de la toute-puissance Fifa, à contrario du président de la Caf et des présidents des fédérations africaines de football qui tremblent telles des feuilles mortes au moindre vent léger, Eto’o prouve à la face des africains qu’il est un vrai fils du continent au sens noble du mot.
Vivement qu’il soit permis aux vrais africains de gérer leurs fédérations : Fecofoot (Congo Brazzaville ), fecofa (RD.CONGO ), Fif (Côte d’Ivoire)…, et non aux commerçants sans envergure aucune!
Par Alphonse Ndongo (Fb)