La riposte de la Banque mondiale à la pandémie de COVID-19 a été conçue pour aider à sauver des vies et préserver les moyens de subsistance des populations les plus pauvres et les plus vulnérables, tout en maintenant les perspectives d’une croissance durable dans les pays en développement.

Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), le soutien de la Banque permet, non seulement d’aider les pays à répondre aux besoins immédiats découlant de la pandémie (notamment via la sécurisation des vaccins), mais aussi de renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de protection sociale. Parallèlement, la Banque mondiale apporte un soutien financier et une assistance technique visant à renforcer la résilience aux chocs économiques et environnementaux auxquels sont confrontés les pays de la région.

Au cours de l’exercice ayant pris fin le 30 juin 2021, de nouveaux montants ont été alloués à la région MENA : 3,98 milliards de dollars de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, qui soutient les pays à revenu intermédiaire ; 658 millions de dollars de l’Association internationale de développement, le fonds de la Banque pour les pays les plus pauvres du monde ; et 114 millions de dollars alloués à l’Autorité palestinienne.

« La pandémie a mis à rude épreuve la situation déjà précaire de la région MENA et de sa population. Elle a également révélé l’urgence et la nécessité de continuer à entreprendre de nouvelles réformes », a déclaré Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. « Malgré les efforts continus de la Banque mondiale pour soutenir les pays de la région, il reste beaucoup à faire pour répondre aux conséquences sociales, sanitaires et économiques de la pandémie. Nous restons déterminés à œuvrer aux côtés des pays de la région dans leur lutte contre la pandémie ainsi que dans leurs efforts pour forger un développement durable et inclusif. »

Cette année, la Banque mondiale a approuvé 35 nouvelles opérations dans la région MENA, dont des opérations axées sur la riposte à la COVID-19 – au niveau des systèmes de santé et des entreprises, et en matière de protection sociale – ainsi que celles axées sur les investissements intelligents face au changement climatique pour une reprise résiliente.

Parmi ces opérations, 200 millions de dollars ont été alloués à l’Égypte pour des initiatives visant à réduire la pollution de l’air dans le Grand Caire ; 500 millions à la Jordanie pour stimuler les investissements publics et privés intelligents face au changement climatique et pour aider à l’accélération de la reprise, la création d’emplois et le renforcement des opportunités de croissance verte ; et 250 millions au Maroc pour soutenir l’inclusion économique des jeunes dans les zones rurales et pour améliorer l’efficacité commerciale et la durabilité environnementale des chaînes de valeur agroalimentaires.

En Tunisie, la Banque a fourni 300 millions de dollars pour des transferts monétaires au bénéfice d’environ un million de ménages vulnérables et plus de 100 000 enfants. Au Yémen, 203,9 millions de dollars supplémentaires de subventions ont permis de renforcer la protection sociale d’urgence, en ciblant les ménages en situation d’insécurité alimentaire grâce à un programme de transferts monétaires.

Outre le renforcement des systèmes de santé, la Banque a également répondu aux demandes de soutien concernant les vaccins contre la COVID-19 : 34 millions de dollars ont ainsi été réaffectés à l’achat de vaccins pour les citoyens et réfugiés du Liban, la première opération financée par la Banque mondiale pour l’achat et la distribution du vaccin dans le monde. La Banque a également approuvé un soutien aux programmes de vaccination contre la COVID-19 en Tunisie (100 millions de dollars) et un financement supplémentaire, y compris un cofinancement, pour la Jordanie (63,5 millions de dollars) et le Yémen (20 millions de dollars).

L’impact de la pandémie sur la région a été exacerbé par d’autres crises, telles que la volatilité des prix du pétrole et l’augmentation des troubles dans certains pays en situation de fragilité. Après l’explosion du port de Beyrouth en août 2020 et les violences enregistrées à Gaza en mai 2021, la Banque mondiale a travaillé avec les Nations unies et l’Union européenne pour évaluer les dommages et les besoins immédiats.

Au Liban, un fonds fiduciaire multidonateurs a également été mis en place pour permettre le relèvement immédiat des populations et des entreprises vulnérables et pour soutenir les efforts déployés par le gouvernement pour accélérer les réformes et préparer la reprise et la reconstruction à moyen terme.

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