ECONOMIE. Les exportations des biens et services, en volume, se seraient redressées de 31% en variation annuelle, au deuxième trimestre 2021, après la chute de 32,3% enregistrée au même trimestre un an auparavant, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).

Profitant de la reprise de la demande extérieure et d’un effet-prix à l’export haussier, les exportations des biens auraient été portées par l’amélioration des ventes extérieures de l’automobile dans ses segments construction et câblage (voitures de tourisme), de celles des industries électriques et électroniques, de l’agriculture, l’agro-alimentaire et de la pêche (crustacés et poissons frais, fruits frais, conserves de légumes), souligne l’institution publique dans son point de conjoncture du deuxième trimestre 2021.

Les exportations de l’aéronautique auraient, pour leur part, montré quelques signaux de reprise, après quatre trimestres de baisses successives. L’accroissement des ventes extérieures en valeur de l’industrie chimique aurait, pour sa part, résulté de l’augmentation des prix à l’export des dérivés du phosphate, en ligne avec le renchérissement des cours mondiaux des engrais.

Les importations de biens et services, en volume, se seraient, pour leur part, redressées de 26% au deuxième trimestre 2021, après cinq trimestres successifs de baisse, sans toutefois atteindre le niveau d’avant pandémie.

Ce regain de dynamisme incombe à la reprise de la demande intérieure combinée à un effet de rattrapage, après la baisse de 25,7% enregistrée au même trimestre de 2020. En valeur, les importations de biens auraient, en plus, subi un renchérissement des prix à l’import, en particulier ceux des matières premières.

La facture énergétique aurait plus que doublé, alimentée par la hausse des importations des gasoils et fuels, du gaz de pétrole et autres hydrocarbures dont les prix moyens à l’import auraient augmenté de plus de 65%. En revanche, celle des produits alimentaires se serait allégée, sous-tendue par le recul des achats de blé, des tourteaux et du sucre.

Hors énergie et alimentation, la hausse des importations de biens aurait été attribuable à la reprise des achats des biens de consommation (voitures de tourisme et leurs pièces détachées, tissus et fils de coton, étoffes de bonneterie, vêtements confectionnés), des demi-produits (matières plastiques, produits chimiques, demi-produits en fer ou en acier), des biens d’équipement industriel (voitures utilitaires, appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques et résistances, appareils électriques pour la téléphonie, moteurs à pistons et autres moteurs, fils et câbles électriques) et des produits bruts (ferraille, cuivre, fonte, fer, acier et autres minerais).

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