Un gigantesque scandale vient de secouer l’Algérie par l’entremise de ses affidés terropolisariens suite à la mise en place d’un vaste réseau de trafic de véhicules volés depuis l’Espagne et ce, au détriment du peuple algérien, le bouffon de l’histoire.

Quoi de plus simple pour des pseudo réfugiés polisariens, installés confortablement en Europe, d’introduire en Algérie, depuis 2017, des véhicules immatriculés en Espagne en les embarquant dans les bateaux qui assuraient la liaisons maritime Valence-Mostaganem, inaugurée le 13 mars 2016.

L’astuce était simple. Les polisariens achetaient ou volaient des voitures d’occasion en Europe, notamment en Espagne, pour les introduire ensuite en Algérie suite aux largesses accordées par les autorités algériennes dont ils bénéficiaient, notamment le dédouanement.

Ces véhicules d’occasion sont ensuite revendus dans le marché parallèle auprès de réseaux de trafiquants de drogueet de faussaires qui jouissent de complicités au sein des Assemblées Populaires Communales (APC), de Dairas et de responsables des renseignements algériens afin de falsifier de nouvelles cartes grises portant le sceau de garantie de l’État. Ainsi, plusieurs milliers de véhicules ont pu entrer en toute illégalité à travers l’ensemble du territoire algériendont Oran, Tlemcen, Béjaia, Blida ou Alger et Mostaganem.

Or, les premières plaintes dénonçant ces documents administratifs falsifiés ont permis aux services de sécurité algériens de lancer une vaste enquête dès l’été 2019 conduisant à l’arrestation d’une quinzaine de membres actifs des réseaux de trafic de ces véhicules importés depuis l’Europe et leur présentation devant les juridictions de Ain Témouchent, d’Oran ou de Mostaganem.

Ainsi, entre le 24 et 26 janvier 2021, le Tribunal Criminel d’Ain Témouchent a tenu deux audiences dans lesquelles il a jugé une quinzaine d’inculpés, dont des dirigeants polisariens ainsi que des officiers des renseignements algériens. impliqués dans le scandale des « véhicules dit polisario ».

Les personnes jugées par le Tribunal Criminel d’Ain Témouchent ont écopé de peines allant de 3 ans de prison ferme à la perpétuité pour les premiers responsables des réseaux de trafiquants de voitures appartenant aux polisariens, En revanche, les polisariens, importateurs des véhicules, n’ont pas été inquiétés par la justice algérienne ou recherchés par les services de sécurité algériens .

On rappellera que 8 000 Algériens, victimes du trafic de voitures dites « voitures du polisario » se sont adressés au Palais de la Mouradia pour protester contre ce privilège accordé aux terropolisariens.

On notera que ce scandale se passe dans une indifférence médiatique algérienne la plus totale car très gênant pour les caporaux algériens au comportement intolérable et grands raquetteurs de l’argent public au détriment des intérêts prioritaires des Algériens. Quelle honte !

Au fait, le régime algérien en prend pour son grade, en termes de slogans, suite aux multiplications de manifestations nocturnes du peuple algérien qui augurent un retour en puissance du Hirak sur fond de brasier socio-économique tout en scandant « Ya Tebboune arwah tedi ton melione ».dont la traduction littérale est « eh Tebboune, viens reprendre ton million » ou « ces voleurs qui ont pillé le pays », soit, « klitou leblad ya serrakine », et dénoncé avec virulence le gang de « La Casa d’El Mouradia ».

Cela promet un printemps et un été 2021 des plus chaleureux ! Qui dit mieux ? Mais personne voyons !

Mais attendons de voir ce que sera le 22 février 2021, date anniversaire du Hirak.

Farid Mnebhi.

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