Congo. Le pari de l’artiste Djoson Philosophe

Congo. Le pari de l’artiste Djoson Philosophe

Signé par l’un des plus impressionnants et authentiques chanteur de musique afro-caribéenne du moment, Djoson Philosophe présente « Multicolore », un des plus beaux albums jamais signés par le groupe « Nkolo Mboka ». Un chef-d’œuvre absolu. Cette nouvelle interprétation, qui prend place après les deux dernières, « The Winner » (2013) et « Opaio » (2014), est peut-être celle qui a recouvré une véritable énergie nouvelle, une conviction que laisse cet album en le définissant comme « le plus enthousiasmant » et sans doute «le plus spécifique ». Du même coup, Djoson Philosophe situe son pari au niveau le plus délirant pour s’imposer comme l’un des « salsero », « jazzmen », « rumbero » et « folkmen » les plus franchement actuels et les moins orthodoxe. Djoson Philophe, un parcours atypique Voilà plus d’une vingtaine d’années, l’authentique chanteur Djoson Philosophe réunissait autour de lui un groupe de musiciens ressentant la nécessité impérieuse de jouer ensemble. Il venait de créer son super groupe« Nkolo Mboka ». Un genre folk moderne dénommé « Swèdè Swèdé », « Ibodo », avant d’aborder la « Rumba moderne », puis évoluer dans une suite logique ; créer un pont entre l’Afrique et l’Amérique latine, à travers des rythmes comme la Samba brésilienne, le Son cubano, la Salsa, le Zouk, le compas et diverses variétés. C’est comme ça que Djoson Philosophe envisage l’avenir. Il joue ce qu’il aime, il connait son rôle et ressent profondément ces musiques afro-caribéennes, aussi variées que les paysages des Amériques, reflètent les aléas de son peuplement. En effet, Djoson Philosophe est conscient d’incessantes transculturations qui ont accentué l’osmose entre les genres, les divers registres, traditionnel, populaire, classique, profane, religieux, qui se sont, sans préjugés mutuellement fécondés, et de nombreux compositeurs et interprètes de musique populaire possèdent une formation classique poussée. Djoson Philosophe : On a dit de lui, « qu’il est d’une génération qui essaie de trouver une note, une seule peut-être, qui signifie quelque chose et non pas un paquet de notes qui ne signifient rien. Au point où s’il possède à fond sa voix, son instrument, et la musique qu’il joue est bien afro-caribéenne ». Qui est Djoson Philosophe ? Artiste, musicien, chanteur, auteur, compositeur, il est également chorégraphe-arrangeur. Il est auteur de 4 albums et 1 single : « Sacrifice » (1999), « 10/10 » (2005), « The winner » (2013), « Opaio » (single 2014) et « Multicolore »(2020). Confronté aujourd’hui aux tendances les plus vives de la musique de l’Afrique et des Amériques, et à travers le « Multicolor » Djoson Philosophe vient peut-être de recouvrer une énergie nouvelle, une conviction qui devrait lui permettre d’éviter l’asphyxie, de communiquer davantage avec les grands publics à travers le monde, comme en témoigne ce parcours absolument élogieux :  – 2011 – Rencontre des professionnels des musiques de l’Afrique Centrale et dans la région des grands lacs et initié par la Francophonie Kinshasa (RDC)  –2013 – Festival des musiques noires à Salvador de Bahia (Brésil) – 2015 – Rencontre musicale à la Playa Larga de Matanza (Cuba) – 2017 – Festival des meilleurs instrumentistes d’Afrique (MIA) – 2018 – African Music Awards, Afrima 5eme éditions. –  Trophée Studio 210 – Représentation de la musique congolaise au 3eme Congres de la culture, sport et jeunesse de l’Union Africaine, à Alger (Algérie) – 2019 – Prix d’excellence pour la visibilité de la musique congolaise à l’étranger – Distinction honorifique par l’Ambassade fédérale de Russie. Prix de la réincarnation des deux rives Brazza-Kinshasa. Trophée Pool Malebo Awards. Du coup, Djoson Philosophe situe son pari au niveau le plus délirant : en conservant et en amplifiant des nouvelles notions dont le thème, l’harmonie, la mélodie et de s’imposer avec force auprès des grands publics actuels et avide de la musique savante. Clément Ossinondé

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 23 septembre 2020

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 23 septembre 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 23 septembre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 05 mn à 15 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS. I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :un décret portant autorisation de ratification des accords de coopération signés entre le Burkina Faso et la République de Turquie, lors de la deuxième session de la commission mixte de coopération, tenue les 02 et 03 octobre 2019 à Ouagadougou. Ces accords concernent les domaines de l’agriculture, de la santé, du tourisme et de l’éducation. L’adoption de ce décret permet la ratification de ces quatre accords de coopération entre notre pays et la République de Turquie. I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement : une ordonnance portant autorisation de ratification de la convention de crédit CBF 1320 01V signée le 18 juin 2020 entre le gouvernement du Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du Programme Yéleen.Le Programme Yéleen est un projet d’investissement pour le développement du secteur de l’énergie au Burkina Faso. D’un montant de 49,20 milliards de F CFA, ce financement est composé d’un prêt de 45,92 milliards de F CFA et d’une subvention de 3,28 milliards de F CFA de l’Agence française de développement. Ce financement s’inscrit dans la réalisation de la première phase du Programme Yéleen prévue pour une durée de 8 ans (2018-2025) dont le coût total est de 92,88 milliards de F CFA. Cette première phase du programme a pour objectif de doter la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) d’une capacité de production de l’électricité photovoltaïque supplémentaire de 50 MW, d’un réseau de distribution densifié et de capacités modernisées de gestion de ses équipements et de développer l’électrification rurale d’origine solaire hors réseau. un projet de loi portant organisation et règlementation des activités statistiques.Ce projet de loi permettra à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences du domaine des statistiques et d’avoir un système statistique plus performant.Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale. une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt N°2100150042348, conclu le 11 août 2020 entre le Burkina Faso et le Fonds africain de développement (FAD) pour le financement du Programme d’appui en réponse à la crise de la COVID-19 dans les pays du G5 Sahel (PARC COVID-19 – G5 Sahel).D’un montant de 20 000 000 d’Unité de compte (UC), soit 15 800 000 000 de F CFA, ce financement sous forme de prêt vise à soutenir le Burkina Faso dans la phase de riposte sanitaire et sociale à la pandémie de la COVID-19 et à contribuer à l’atténuation des risques macroéconomiques de la pandémie. un projet de loi de règlement et projet du compte général de l’administration des finances au titre du budget de l’Etat, exercice 2019. Au terme de l’exécution des lois de finances, exercice 2019, le compte de résultat budgétaire se présente comme suit : Les recettes au titre du budget général, exercice 2019 se sont établies à mille huit cent cinq milliards cent cinquante-cinq millions huit cent soixante-huit mille cinq cent cinquante-deux (1 805 155 868 552) F CFA contre des dépenses de deux mille cent trente-sept milliards six cent trente millions neuf cent dix mille trois cent soixante-dix (2 137 630 910 370) F CFA. Il se dégage ainsi un déficit de trois cent trente-deux milliards quatre cent soixante-quinze millions quarante un mille huit cent dix-huit (332 475 041 818) F CFA. Quant au résultat des comptes d’affectation spéciale, il se chiffre à cinquante-neuf milliards quatre cent huit millions deux cent quarante-cinq mille quatre cent deux (59 408 245 402) F CFA. En ce qui concerne le projet de loi de règlement au titre du budget de l’Etat, exercice 2019, le résultat indique un déficit de deux cent soixante-treize milliards soixante-six millions sept cent quatre-vingt-seize mille quatre cent seize (273 066 796 416) F CFA contre un déficit de trois cent trente-huit milliards cent seize millions quatre-vingt-un mille huit cent quatre-vingt-onze (338 116 081 891) F CFA en 2018, soit une amélioration de soixante-cinq milliards quarante-neuf millions deux cent quatre-vingt-cinq mille quatre cent soixante-quinze (65 049 285 475) F CFA en 2019.Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale. I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale : un décret portant autorisation de recrutement, à titre dérogatoire, d’agents en activité à la Direction des infrastructures et de l’équipement pour le compte de la Présidence du Faso. Suite à l’audit organisationnel et financier de la Présidence du Faso effectué en 2015 par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), quarante-huit (48) agents en situation administrative irrégulière exerçaient à la Direction des infrastructures et de l’équipement pour le compte de la Présidence du Faso. L’adoption de ce décret permet le recrutement à titre dérogatoire, de 19 de ces agents en activité à la Direction des infrastructures et de l’équipement pour le compte de la Présidence du Faso. Le Conseil a également instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue du règlement des droits légaux et des dommages des 26 autres agents civils et militaires de cette direction ne pouvant pas être intégrés pour dépassement de l’âge d’intégration à la Fonction publique d’Etat. un décret portant autorisation d’engagement à titre exceptionnel d’agents contractuels en activité au compte spécial « Opération lotissement des centres urbains et ruraux du Burkina Faso », pour le compte du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat. L’adoption

Niger: Conseil des Ministres du vendredi 25 septembre 2020

Niger: Conseil des Ministres du vendredi 25 septembre 2020

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 25 septembre 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes : I. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES. Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi portant deuxième rectification de la loi n° 2019-76 du 31 décembre 2019, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2020. Le budget général de l’Etat, au titre de l’année 2020, consacré par la loi n° 2019-76 du 31 décembre 2019, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2020, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 2.266,15 milliards. Ce budget a connu une première rectification qui a porté son montant, en recettes et en dépenses, à 2.422,33 milliards. La concrétisation de certaines nouvelles annonces et la poursuite de l’accompagnement des partenaires techniques et financiers ont permis d’enregistrer des ressources additionnelles provenant notamment de la Banque Africaine de Développement et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. Les modifications proposées au titre du présent collectif consistent en des ouvertures de crédits pour inscrire des recettes supplémentaires d’une part et d’autre part des annulations et des ouvertures de crédits du budget en cours d’exécution. Ainsi, le budget général de l’Etat 2020, après la deuxième rectification, passe d’un montant de 2 422,33 milliards à 2 513,60 milliards en recettes et en dépenses, soit une augmentation de 91,26 milliards en valeur absolue, correspondant à 3,77% en valeur relative. Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption. II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES. Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après : 2.1 Projet de décret portant convocation du corps électoral pour les élections présidentielles 2020. Le présent projet de décret est pris en application des dispositions l’alinéa 1er de l’article 62 de la loi n° 2017-64 du 14 août 2017 portant code électoral du Niger, modifiée et complétée par la loi n° 2019-38 du 18 juillet 2019, qui prévoit que le corps électoral pour l’élection du Président de la République est convoqué quatre-vingt-dix (90) jours au moins avant la date du scrutin, par décret pris en Conseil des Ministres. 2.2 Projet de décret portant proclamation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri. Depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable. Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye et de Tillabéri). Face à cette situation, le Gouvernement a décidé de recourir à nouveau aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, modifiée et complétée par la loi n° 2015-07 du 10 avril 2015. Ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens juridiques nécessaires pour maintenir et rétablir l’ordre et la sécurité publics. Le présent projet de décret est pris en application des dispositions de la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence qui prévoit que l’état d’urgence est proclamé par décret pris en Conseil des Ministres. 2.3 Projet de décret accordant une dérogation spéciale à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sur les procédures de passation des marchés de travaux, de fournitures et de services dans le cadre de l’organisation des élections 2020-2021. Les procédures réglementaires ordinaires de passation des marchés publics imposent à l’administration publique le respect des délais afin de permettre la mise en concurrence des prestataires de services. A un peu plus de deux mois des élections générales de 2020, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est tenue d’acquérir des fournitures et des services et de faire effectuer des travaux tout en respectant les échéances électorales. Or, certaines de ces prestations ne peuvent être réalisées dans le respect des délais prescrits par le code des marchés publics. C’est pourquoi, une dérogation spéciale aux procédures de passation des marchés publics est accordée à la CENI à travers l’adoption du présent projet de décret et ce, afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs dans les délais constitutionnels et légaux. III. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE. Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret Instituant la Journée Nationale de Mobilisation contre la Traite des Personnes et l’Esclavage. Le Niger a ratifié tous les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains et les a internalisés à travers l’adoption des textes nationaux tels que la loi n° 2003-25 du 13 juin 2003 réprimant l’esclavage et l’ordonnance n° 2010-86 du 16 décembre 2010 relative à la traite des personnes. La conférence sous régionale sur la problématique de la persistance de l’esclavage au Sahel et en Afrique de l’Ouest, tenue du 8 au 10 juin 2013 à Bamako au Mali a prévu, dans une de ses recommandations, d’instituer une journée de lutte contre l’esclavage dans tous les pays membres. Etant donné que par décret n° 2015-182/PRN/MJ du 10 avril 2015, le Gouvernement nigérien a déjà institué la Journée Nationale de Mobilisation contre la Traite des Personnes et, en raison du fait que la traite des personnes et l’esclavage sont intimement liés, il ya lieu simplement de reprendre le décret cité ci-dessus afin de tenir compte de l’aspect esclavage. C’est l’objet du présent projet de décret. IV. MESURES NOMINATIVES. Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les mesures individuelles suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

Maroc. Le taux de croissance pourrait atteindre 4,8% en 2021

Maroc. Le taux de croissance pourrait atteindre 4,8% en 2021

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, s’est exprimé lundi 28 septembre à Rabat, devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants. Comme l’avait annoncé la Chambre des représentants sur son site web, l’audition de l’argentier du Royaume a porté sur «l’état d’avancement de l’exécution des six premiers mois du budget 2020 ainsi que le cadre général de préparation du projet de loi de Finances au titre de l’année budgétaire 2021». Lors de son exposé, Mohamed Benchaâboun a indiqué que l’économie marocaine devrait afficher une croissance de 4,8% en 2021 et se situer à 4,2% en 2022, avant d’atteindre 4,6% en 2023. «Compte tenu du scénario du Fonds monétaire international (FMI) concernant la reprise de l’économie mondiale (+5,2%), en particulier dans la zone euro (5,3%), la croissance économique nationale devrait s’établir à 4,8%», a expliqué le ministre cité par la MAP. Mais en dépit de ces prévisions de croissance bien meilleures que celles de cette année, l’économie nationale devrait cependant rester fragile dans la mesure où l’amélioration attendue de la croissance ne pourrait pas compenser complètement la contraction économique de l’année en cours (-5,8%), rapporte l’agence. En cause : le report de la reprise de certains secteurs, comme le tourisme et les activités connexes, ainsi que la détérioration du marché du travail et des investissements des sociétés, a fait savoir le ministre. Dans son intervention, Mohamed Benchaâboun a aussi annoncé l’accroissement de 11% de la valeur ajoutée agricole. Il a toutefois précisé que cette évolution reste sujette à une récolte céréalière de 70 millions de quintaux (qx) et tient compte des projections du ministère de l’Agriculture qui font état d’une hausse de la production des agrumes (29%) et celle d’olives (14%), relève la même source. Lors de son passage devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, le ministre a également saisi l’occasion pour appeler à la nécessité de mettre en place une politique basée sur l’appui de la relance économique via l’investissement public, le renforcement de l’emploi, le soutien du financement, ainsi que sur l’élaboration de stratégies sectorielles dédiées aux secteurs les plus touchés à travers «le pacte pour la relance économique et l’emploi», selon la MAP. Faisant le point sur l’exécution du budget au titre de l’exercice 2020, le ministre a indiqué que celle-ci a dégagé, à fin août dernier, une baisse des recettes de 13,8 milliards de dirhams, soit 8,8% par rapport à la même période un an auparavant. Soulignons à ce propos qu’au terme des huit premiers mois de l’année en cours, les recettes fiscales, l’impôt sur le revenu (IR), la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et la taxe à la consommation ont baissé respectivement de 11,5 MMDH (8,3%), 1,9 MMDH, 3,7 MMDH et de 2,5 MMDH. De leur côté, les droits d’enregistrement et timbres et les recettes non fiscales ont reculé de 2,4 MMDH et de près de 2,3 MMDH. Alors que les dépenses ont augmenté de 9 MMDH (5,8%), tandis que les frais d’émission ont régressé à environ 40 MMDH, notant que le taux d’achèvement a atteint 56,4%. Ainsi que l’a relevé Mohamed Benchaâboun, le déficit budgétaire s’est aggravé de 15,8 MMDH et ressortirait à 55,5 MMDH (+25%) hors fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). Signalons par ailleurs la baisse des valeurs ajoutées du tourisme, du transport et du commerce qui ont reculé respectivement de 50%, 12% et 9,1%, impactant négativement le produit intérieur brut (PIB) ; et la hausse des crédits bancaires de 29 MMDH durant les sept premiers mois de 2020 ainsi qu’une diminution du taux d’intérêt à 4,58% en moyenne. Alors que l’inflation devrait atteindre 0,6% au terme de cette année et le chômage franchirait les 13% à fin décembre contre 12,3% actuellement. Si l’on en croit le ministre, la situation devrait s’aggraver du fait de la pandémie qui ferait perdre 10.000 emplois par jour. Concernant les défis de la loi de Finances de l’année 2021, le ministre a indiqué que les priorités relatives à son élaboration nécessiteront des dépenses supplémentaires de l’ordre de 33 milliards de dirhams (MMDH). Il s’agit notamment de l’opérationnalisation des Hautes Orientations Royales (14,6 MMDH), de la mise en priorité des secteurs de la santé et de l’éducation (5 MMDH) et de la gestion des dépenses incompressibles (13,6 MMDH), selon la MAP. Alain Bouithy

Le Cameroun et le FIDA s’associent pour venir en aide aux petits producteurs et renforcer la sécurité alimentaire

Le Cameroun et le FIDA s’associent pour venir en aide aux petits producteurs et renforcer la sécurité alimentaire

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a annoncé mardi 29 qu’il allait investir 59,9 millions d’USD afin de reconduire pour une durée de six ans le Projet d’appui au développement des filières agricoles (PADFA), dont la première phase a été menée avec succès. Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA, et Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire de la République du Cameroun, se sont réunis par téléconférence pour signer l’accord de financement de la deuxième phase du projet, intitulée PADFA II. Le Cameroun a de grandes potentialités à exploiter pour répondre à la demande alimentaire nationale et améliorer les conditions de vie des populations rurales. Quelque 32 000 ménages ruraux pauvres bénéficieront de ce nouveau projet, qui viendra en aide aux petits producteurs agricoles et stimulera la production de riz et d’oignon dans le pays. La finalité du projet est de renforcer les moyens d’existence en zone rurale pour augmenter les revenus, d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition, et d’intégrer diverses approches pour atténuer les effets des changements climatiques. Le niveau de productivité et de revenu des petits exploitants agricoles des filières du riz et de l’oignon s’est révélé jusqu’ici relativement faible. Dans le cadre du projet, des mesures seront introduites pour garantir l’offre de semences de qualité, résilientes face aux changements climatiques, et d’autres intrants, ainsi que la rationalisation de la gestion de l’eau et des terres, notamment la modernisation des ouvrages d’irrigation, qui permettra de réduire la dépendance des producteurs à l’égard de l’agriculture pluviale. Le projet contribuera également à la réduction des pertes après récolte, grâce à des installations de stockage et de transformation adaptées qui seront mises à disposition. Le projet vise à autonomiser les femmes et les jeunes, particulièrement vulnérables aux phénomènes climatiques et aux autres chocs. Parmi les participants au projet, 50% seront des femmes, dont l’accès à la finance et aux outils de production est généralement limité. Au moins 30% des participants seront des jeunes, qui connaissent souvent un taux de chômage élevés. Le FIDA finance le projet au moyen d’un prêt de 47,0 millions d’USD, complété par un cofinancement national d’un montant de 10,8 millions d’USD, assuré à hauteur de 8,7 millions d’USD par le Gouvernement camerounais et de 2,1 millions d’USD par les bénéficiaires. Un cofinancement additionnel d’environ 2,1 millions d’USD est en passe d’être conclu avec d’autres partenaires de développement. Le projet sera mené dans 15 départements de quatre régions du pays (Nord, Extrême-Nord, Nord-Ouest et Ouest), ce qui accroît la portée géographique du PADFA, dont la première phase était limitée à 11 districts. « Ce nouvel accord de financement arrive à point nommé, car nous sommes face aux effets négatifs en cascade de la pandémie de COVID-19 », a déclaré Abdelhaq Hanafi, Directeur de pays au Cameroun. « Les petits producteurs sont au cœur de l’action du FIDA; investir dans ce groupe d’acteurs est indispensable pour assurer la sécurité alimentaire. » Le PADFA II s’associera à 111 coopératives paysannes pour stimuler la production et la productivité des petits exploitants, mettre au point un programme d’amélioration des semences de riz et d’oignon et faciliter l’accès à la finance rurale et aux marchés pour la vente des produits agricoles. Pour éviter les pertes alimentaires, 26 entrepôts de riz, 28 maisons bioclimatiques pour le stockage des oignons et cinq centres de collecte et de conditionnement des oignons seront construits; enfin 25 kilomètres de routes rurales seront remis en état pour faciliter le transport des produits jusqu’aux marchés. L’installation de deux unités d’étuvage du riz permettra d’apporter une valeur ajoutée aux produits transformés. Les participants au projet bénéficieront d’une formation axée sur la nutrition, la préparation des produits alimentaires et l’hygiène. Les jeunes peuvent compter sur la création d’emplois décents pour appuyer le transport des produits et la maintenance des infrastructures.  Depuis 1981, le FIDA a investi 201,6 millions d’USD dans 11 projets et programmes de développement rural au Cameroun, pour une valeur totale de près de 421,3 millions d’USD. Ces programmes ont bénéficié directement à 610 302 ménages ruraux.

Afrique. Allianz et Jubilee Insurance nouent un partenariat stratégique

Afrique. Allianz et Jubilee Insurance nouent un partenariat stratégique

Mardi 29 septembre 2020, Jubilee Holdings Limited (“JHL” ou “Jubilee Insurance”), le plus grand groupe d’assurance d’Afrique de l’Est, et Allianz, l’un des principaux assureurs et gestionnaires d’actifs au monde, ont signé un accord afin d’établir un partenariat stratégique dans les cinq pays Africains dans lesquels Jubilee opère actuellement. Le partenariat couvre la branche de l’assurance non vie (également connue sous le nom d’assurance dommages) au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ainsi que le segment de l’assurance à court-terme au Burundi et à l’Île Maurice. JHL conservera ses activités vie et retraite ainsi que ses activités d’assurance santé au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Dans la structure de partenariat proposée, Allianz va acquérir des participations majoritaires dans chacune de ces entités pour un montant total de 10,8 milliards KES (84 millions d’Euros, 100 millions de Dollars USD),  tandis que JHL conservera une participation minoritaire significative. La filiale de JHL au Kenya, Jubilee General Insurance Limited est la future joint-venture qui va acquérir également la compagnie d’Allianz au Kenya, Allianz Insurance Company of Kenya Limited. Cette transaction, qui nécessite des approbations réglementaires sur les cinq marchés concernés ainsi qu’une restructuration des filiales de JHL en Ouganda et en Tanzanie en unités distinctes non vie, permettra à Allianz de devenir coactionnaire aux côtés de JHL dans cinq filiales non vie du Groupe JHL – en détenant entre 51% et 66% dans chaque société. Sur une base estimative, ces sociétés non vie représentent 12,3% du total des actifs nets consolidés de JHL, soit un total de 32,3 milliards de KES (252 millions d’Euros, 299 millions de Dollars USD) au 30 juin 2020. Avec son siège social en Allemagne et plus d’un siècle d’histoire en Afrique, Allianz compte plus de 100 millions de clients particuliers et entreprises dans plus de 70 pays à travers le monde, et continue de construire et de développer sa présence à travers le continent. Le groupe est actuellement présent dans 12 pays d’Afrique et fournit ses services à ses clients sur 49 marchés africains. À l’échelle mondiale, Allianz a réalisé un chiffre d’affaires total de 142 milliards d’Euros (18 billions de KES, 14 milliards de Dollars USD) et un bénéfice d’exploitation de 11,9 milliards d’Euros (1,5 billion de KES) en 2019. Fondée au Kenya en 1937 par Aga Khan Development Network (AKDN), JHL est une holding multinationale de services financiers opérant au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Burundi et à l’Île Maurice. Elle est maintenant affiliée au Fonds Aga Khan pour le Développement Economique (AKFED). JHL est le plus grand assureur en Afrique de l’Est, et leader du marché de l’assurance non vie sur les marchés ougandais et tanzanien, ainsi que régionalement en Afrique de l’Est, avec des primes émises brutes de 38,2 milliards KES (299 millions d’Euros, 353 millions de Dollars USD) et un bénéfice avant impôts de 5 milliards KES (39 millions d’Euros, 46 millions de Dollars USD) pour l’exercice clos le 31 décembre 2019. A travers ce partenariat, Jubilee Insurance et Allianz visent à étendre et à élargir conjointement les marchés de l’assurance à travers l’Afrique de l’Est, en tirant parti des connaissances régionales approfondies de Jubilee Insurance, de son réseau, de la réputation de sa marque, combinés à l’expertise et les capacités mondiales du Groupe Allianz. Le partenariat vise à renforcer davantage le positionnement de JHL en tant que leader régional en apportant les meilleures pratiques internationales d’Allianz à ses clients en Afrique de l’Est tout en faisant face à l’évolution des risques d’assurance en proposant des produits adaptés. Il permettra également de soutenir les ambitions d’Allianz visant à atteindre une position de leadership sur les marchés clés du continent  Africain. « Nous sommes très fiers de ce développement historique pour Jubilee Insurance », a déclaré Nizar Juma, Président de JHL. Et de rajouter : « Au cours de la dernière décennie, nous avons été approchés par un certain nombre d’assureurs internationaux cherchant à s’associer à Jubilee pour s’étendre en Afrique de l’Est. Avec Allianz, nous avons maintenant trouvé un partenaire dont les objectifs stratégiques sont alignés aux nôtres, et dont l’expertise dans le secteur de l’assurance non vie est en mesure d’apporter une amélioration à notre gamme de produits et à la qualité des solutions de gestion des risques que nous pouvons offrir à nos clients ». Ce partenariat stratégique permettra également à JHL d’offrir des produits innovants, abordables et techniquement sophistiqués à une catégorie de la population régionale en croissance, soutenant ainsi l’ambition d’accroître la sensibilisation et l’accessibilité à l’assurance. Jubilee continuera à servir ses clients d’assurance vie et santé en mettant davantage l’accent sur ces branches d’assurance en croissance rapide sur les marchés principaux. « Allianz est l’un des principaux assureurs et investisseurs sur les marchés clés de la zone CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance) et bénéficie d’un positionnement fort au Maroc, au Nigéria et au Ghana. Nous sommes impatients de pénétrer ces marchés clés d’Afrique de l’Est avec une part de marché substantielle dès le départ et JHL est le meilleur partenaire pour nous aider à réaliser cette ambition », a déclaré Coenraad Vrolijk, Directeur Général Régional et membre du Comité Exécutif Régional d’Allianz Africa. Et de continuer : « Nous pensons que ce partenariat favorisera la croissance sur ces marchés en fournissant des solutions innovantes et un service de qualité supérieure grâce à l’expertise combinée des deux organisations ». Allianz apporte 130 ans d’expérience en assurance à ce partenariat ainsi qu’une présence de longue date sur le continent africain. En outre, le partenariat favorisera les synergies avec les investissements existants d’Allianz comme Africa Re, BIMA et Safeboda, qui sont actuellement actifs sur de nombreux marchés africains. Il offrira également l’occasion de déployer les solutions d’assurance mondiales d’Allianz afin de soutenir les entreprises multinationales et transfrontalières en pleine croissance en Afrique de l’Est. « Allianz possède une expertise sur un large éventail de clients et de besoins en assurance. Alors que nos entreprises clientes se développent en dehors de la région de l’Afrique de l’Est, elles

Les exportations nationales accumulent les contre-performances (Maroc)

Les exportations nationales accumulent les contre-performances (Maroc)

Les exportations de biens se sont limitées à 140 milliards de dirhams à fin juillet 2020, a annoncé la Direction des études et prévisions financières (DEPF) soulignant une baisse de 17% sur un an. A en croire l’institution publique, relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de Réforme de l’Administration, «cette évolution a résulté, particulièrement, des contributions négatives de tous les secteurs, en lien avec l’impact de la crise sanitaire du Covid-19». Selon la dernière note de conjoncture de la DEPF (N°283), l’automobile s’est hissé au premier rang des secteurs fortement impactés par la crise sanitaire, avec un chiffre d’affaires à l’export qui s’est rétracté de 28,7% à 32,8 milliards de dirhams. «Cette évolution résulte, essentiellement, du recul des ventes des segments de la construction automobile (-35,3%), du câblage (-35%) et de l’intérieur véhicules et sièges (- 23,3%)», a expliqué la Direction précisant que la part de ce secteur dans le total des exportations des biens s’est ainsi repliée à 23,4% contre 27,2% un an auparavant. En dépit de ce recul, il ressort tout de même des analyses des économistes de la DEPF que ce secteur a connu une reprise durant le mois de juillet dernier, illustrée par un accroissement de ses exportations de 18,2% en glissement annuel. Affectées parla baisse des ventes des vêtements confectionnés (- 34,7%), de celle des articles de bonneterie (-32,3%) et des chaussures (-20,8%), les ventes à l’étranger du secteur du textile et cuir ont, pour leur part, accusé un recul de 29,5% pour s’établir à 15,9 milliards de dirhams. Il importe de noter que les exportations du secteur de l’agriculture et agroalimentaire ont, de leur côté, accusé une baisse de 4,7% à fin juillet 2020, pour s’établir à 36,5 milliards de dirhams. Cette contre-performance est liée essentiellement au recul des ventes de l’industrie alimentaire de 6,4%, a expliqué la DEPF faisant savoir, en revanche, que la part de ce secteur dans le total des exportations a gagné 3,4 points passant de 22,7% à 26,1% à fin juillet 2020. Et de constater qu’elle dépasse ainsi le secteur automobile. S’agissant des ventes de phosphates et dérivés, les économistes de la DEPF ont relevé un recul de 4,2% à 28,8 milliards de dirhams, en raison principalement de la baisse des prix internationaux de phosphate. Il est à souligner que «le secteur de l’aéronautique a vu ses expéditions fléchir de 21,2% à 7,6 milliards de dirhams, sur fond de recul des exportations relatives à l’EWIS (-37,2%) et à l’assemblage (-8,7%)», selon les chiffres publiés dans la note de conjoncture. La même source relève également que «les exportations des secteurs de l’électronique et des autres extractions minières ont reculé respectivement de 5,6% et 31,2% pour s’établir à 5,6 et 1,7 milliards de dirhams». Tandis que celles des autres industries ont connu une baisse de 18,9% pourse situer à 11 milliards de dirhams. Comme l’a relevé la DEPF dans sa note,«la conjoncture économique nationale demeure impactée, d’une part, par les implications négatives de la sécheresse et, d’autre part, par la persistance des incertitudes liées à l’évolution de la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet la plupart des secteurs économiques et des échanges extérieurs». Commentant la situation des exportations marocaines à l’ère de Covid-19, le président de l’Association marocaine des exportations (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi, confiait dans une interview à l’agence MAP : «Nos exportations représentent uniquement 0,15% dans le commerce mondial» soulignant que «deux pays(Espagne et France)s’accaparent la part du lion de nos échanges extérieurs». Selon les résultats d’une étude sur l’offre exportable réalisée par l’ASMEX, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et numérique et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), le Maroc n’est pas présent «sur les grands marchés importateurs bien que nous ayons un grand potentiel dormant principalement au niveau des régions et secteurs», soulignait-il. Dans cet entretien, réalisé il y a une dizaine de jours, le président de l’ASMEX faisait également remarquer qu’«actuellement, il y a un manque de visibilité certain sur l’ensemble des marchés mondiaux». Et d’ajouter : «Notre principal client, l’Union européenne (UE), est en crise, ce qui a impacté gravement des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, le textile-habillement, le tourisme dont une grande partie est totalement liée à cette région». Pour Hicham Boudraa, directeur général par intérim de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), «la crise sanitaire Covid19, que nous traversons actuellement, présente de très nombreuses opportunités que notre économie ainsi que nos opérateurs gagneraient à saisir». Egalement interrogé parla MAP, ce dernier notait : «Les répercussions de la crise du coronavirus ont entraîné une refonte globale des chaînes de valeur partout dans le monde et en particulier dans la région méditerranéenne. C’est le cas des pays de l’Union européenne qui pourraient bientôt commencer à revoir certaines de leurs positions et alliances économiques sur la scène internationale. Dans ce contexte, le Maroc continue de revendiquer un certain nombre d’avantages pour les opérateurs européens». Selon lui, «malgré des coûts de production assez élevés par rapport aux autres pays asiatiques, le Royaume offre une proximité géographique et une efficacité logistique imbattables». Grâce à son très vaste réseau d’accords de libre-échange (accès direct à plus de 1,3 milliard de consommateurs dans 56 pays), le Maroc se présente comme une plateforme de réexportation vers plusieurs autres pays à travers les cinq continents». Alain Bouithy