Ousmane Sonko sur TV5Monde: En Afrique, nous savons d’où provient la richesse des hommes politiques
Ousmane Sonko incarne une jeunesse décomplexée et ambitieuse pour le pays de la Teranga, le Sénégal. Député à l’Assemblée nationale et candidat à l’élection présidentielle de février prochain, il était récemment l’invité du Journal Afrique de TV5MONDE.
Le Raja de Casablanca vire en tête (3-0)
Il a enfin vaincu le signe indien et pris le meilleur sur l’AS Vita Club après cinq tentatives infructueuses. Le Raja a remporté une large victoire mais pas suffisante cependant pour crier victoire car le plus dur est à venir au match retour. On pouvait prévoir une défaite dans la fournaise du Stade Mohammed V de Casablanca, mais non pas avec un tel score eu égard à l’envergure de l’adversaire (3-0). Autant dire la stupeur, la déception sur fond de contestation de l’arbitrage. Le coach Florent Ibenge, lui, a fait en revanche bon cœur contre mauvaise fortune. Il a jeté l’anathème d’abord sur ses joueurs avant l’arbitrage : « Mon équipe était absente ce soir. Elle était battue sur tous les duels », dit-il avec son calme habituel. Il leur reproche d’avoir manqué de mordant face à des Rajaouis plus motivés et très engagés. C’est ainsi qu’Ibenge a résumé la physionomie du match où les Casablancais ont été certes transcendants mais trop brouillons et maladroits en même temps. Autrement, le score aurait été plus large dès la première période et le trophée déjà en poche. Les Congolais ont eu du mal à supporter le pressing imposé d’entrée de jeu par les Marocains, dans un stade plein à craquer et sous le regard d’invités de marque, conduits par le Président de la CAF, Ahmad Ahmad. Les visiteurs ont eu chaud alors qu’on jouait depuis une poignée de secondes. Le gardien Nelson Lukong sera sollicité plus d’une fois durant le premier quart d’heure et échappera au but grâce à la maladresse des attaquants Rajaouis. Les Diables verts confondaient vitesse et précipitation. Les Congolais résistaient, catapultant le ballon comme ils le pouvaient, plaçant des contres sporadiques tranchants mais sans inquiéter le gardien Anas Zniti assigné au repos pendant quarante-cinq minutes. Les Congolais laissaient passer l’orage, mais la tempête ne faisait qu’amplifier. La manière dénaturée du jeu des Rajaouis a retardé la sentence. En effet, trop pressés de porter l’estocade, les poulains de Juan Carlos Garrido jouaient long et haut, une manière qui ne sied nullement à leur morphologie face aux gabarits d’en face. Les Congolais allaient perdre leur buteur maison, Makusu Mundele, blessé. Qu’à cela ne tienne, Ibenge avançaient ses pions, ses poulains parvenaient même à ouvrir la marque et instaurer un silence de cimetière dans le grand stade. Mais l’arbitre de touche levait son drapeau (0-0 ; 36è mn). Le Raja aurait pris l’avantage, pour la énième fois, sans la générosité de Mahmoud Benhalib qui plaça généreusement le ballon dans les bras du gardien. Ce n’était que partie remise. C’est une équipe Rajouie totalement métamorphosée qui reviendra des vestiaires, retournant à ses fondamentaux à savoir le jeu court, précis et les infiltrations rapides sur les ailes. Il fallut 2 minutes à peine avant que Soufiane Rahimi (20 ans) ne soulève les filets et les 45.000 spectateurs (1-0, 47′). Cris, fumigènes multicolores, l’arbitre ordonna l’arrêt momentanément la partie, en raison du brouillard épais qui empêchait la vision. Rahimi reviendra de nouveau pour doubler la mise par un tir écrasé depuis les 25m (2-0, 61′). Et ce n’était pas terminé, Mahmoud Benhalib enfoncera le clou en transformant un pénalty (3-0, 66′). Benhalib, meilleur buteur de la Coupe de la Confédération Total cette année, portait ainsi son capital à 13 buts. Les dés étaient jetés d’autant plus que les Congolais étaient réduits à dix après l’expulsion de Yannick Bangala, responsable du pénalty. Dans un élan de fierté, les Congolais baissèrent la tête, foncèrent et faillirent même inscrire le but qui aurait tout chamboulé chez les Marocains. Ce fut l’unique opportunité réelle des Congolais pendant toute la partie (3-0, 93′). Une victoire méritée pour le Raja qui devra confirmer au match retour. L’AS Vita Club réussira t-il une Remontada historique ? On le saura le 2 décembre prochain, à Kinshasa. La seule fois dans l’histoire de la Ligue des Champions où l’équipe qui avait gagné chez elle sur le même score, 3-0, perdit la Coupe au match retour ce fut en 1976, très exactement le 12 décembre à Alger. Le Hafia de Conakry s’était imposé chez lui. A Alger, le Mouloudia l’emporta également par 3 à 0. Pour la première fois dans l’histoire de la compétition on eut recours aux tirs au but pour départager les deux finalistes. Le Mouloudia d’Alger l’emporta 4-1. Le retour des Guinéens à Conakry fut épique. Le Président de la République, Ahmed Sékou Touré, grand amateur de football, dès la descente d’avion des joueurs, les fit amener au Stade du 28 septembre, où il joua les procureurs dans une sorte de procès. Certains joueurs furent envoyés directement en prison pour avoir « trahi la patrie ». C’est une autre histoire. N’empêche que l’année suivante, en 1977, le Hafia de Conakry fut le premier club à remporter trois fois celle qui s’appelait alors la Coupe d’Afrique des clubs champions. Il a enfin vaincu le signe indien et pris le meilleur sur l’AS Vita Club après cinq tentatives infructueuses. Le Raja a remporté une large victoire mais pas suffisante cependant pour crier victoire car le plus dur est à venir au match retour. On pouvait prévoir une défaite dans la fournaise du Stade Mohammed V de Casablanca, mais non pas avec un tel score eu égard à l’envergure de l’adversaire (3-0). Autant dire la stupeur, la déception sur fond de contestation de l’arbitrage. Le coach Florent Ibenge, lui, a fait en revanche bon cœur contre mauvaise fortune. Il a jeté l’anathème d’abord sur ses joueurs avant l’arbitrage : « Mon équipe était absente ce soir. Elle était battue sur tous les duels », dit-il avec son calme habituel. Il leur reproche d’avoir manqué de mordant face à des Rajaouis plus motivés et très engagés. C’est ainsi qu’Ibenge a résumé la physionomie du match où les Casablancais ont été certes transcendants mais trop brouillons et maladroits en même temps. Autrement, le score aurait été plus large dès la première période et le trophée déjà en poche. Les Congolais ont eu du mal à supporter le
Extension des zones forestières en Méditerranée
Les zones forestières ont connu une extension en Méditerranée, mais sont de plus en plus menacées. C’est ce qu’indique un nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Centre d’activités régionales du Plan d’action pour la Méditerranée (Plan Bleu). « Entre 2010 et 2015, les zones forestières ont évolué de 2% en Méditerranée, soit 1,8 million d’hectares supplémentaires, ce qui représente à peu près la superficie de la Slovénie », souligne le document rendu public récemment. Selon ce rapport, intitulé «La situation des forêts en Méditerranée», l’extension de la zone forestière a été légèrement plus importante dans le Nord de la Méditerranée que dans le Sud, en particulier dans les régions à petites zones forestières. « L’Afrique du Nord abrite 4% des forêts méditerranéennes, mais les forêts représentent seulement un quart de ces zones protégées », précise le document. Mais en dépit de ces extensions, le rapport fait aussi état de la dégradation continue des forêts dans la région méditerranéenne, soulignant qu’à l’échelle nationale, les plus grandes pertes de zone forestière ont surtout été signalées dans les pays européens (entre 1990 et 2015, les plus grandes pertes de zone forestière ont été signalées au Portugal, en Bosnie-Herzégovine et en Albanie). Des menaces que les auteurs du rapport attribuent notamment au changement climatique, aux feux de forêt et aux pénuries d’eau. En effet, d’après le rapport, qui dénombre 80 millions d’hectares de terres dégradées – dont des forêts – dans la région méditerranéenne, le changement climatique constitue l’une des menaces les plus importantes pour toutes les forêts de la Méditerranée. A ce propos, la FAO prévient dans un communiqué que « la hausse des températures, les pluies irrégulières et les périodes de sécheresse prolongée devraient fortement altérer le couvert et la répartition des forêts et des arbres au cours des années à venir ». Comme l’explique l’agence onusienne, lorsque les arbres tentent de résister aux sécheresses, ils se vident de leur stock de carbone et produisent moins de glucides et de résines qui sont essentiels à leur santé. Cette situation a ainsi eu pour effet de voir dépérir les chênes, pins, épicéas et hêtres en Espagne, en France, en Italie et en Grèce ainsi que les cèdres de l’Atlas en Algérie, fait-elle observer. En ce qui concerne les feux de forêt et l’abandon des terres, l’organisation note qu’ils sont les principaux responsables de la dégradation des forêts dans le Nord de la Méditerranée. Selon le rapport, le surpâturage, la pression démographique et la surexploitation du bois de chauffage auraient des répercussions sur les forêts situées dans le Sud-Est. S’il est avéré que leur nombre a diminué ces dernières années dans le Nord et le Nord-Est de cette région, les données récoltées indiquent que les feux de forêt demeurent une menace importante, souligne le rapport rappelant l’augmentation du nombre de grands feux affectant plus de 500 hectares. Quant aux pénuries d’eau et l’érosion des sols, elles « sont particulièrement néfastes pour les forêts de la Méditerranée, car les sols s’affinent et s’appauvrissent davantage au fil du temps par rapport à d’autres régions », affirme le rapport. S’il est vrai que les forêts de la Méditerranée ont depuis longtemps appris à s’adapter aux pressions induites par le développement humain, comme le souligné Hiroto Mitsugi, sous-directeur général de la FAO en charge du Département des forêts, l’inquiétude vient du fait que « ces pressions n’ont jamais été aussi extrêmes que maintenant». Ce dernier prévient : «A moins d’en faire plus pour lutter contre la dégradation des forêts, plus de 500 millions de personnes à travers 31 pays et trois continents seront bientôt confrontées à des problèmes économiques, sociaux et environnementaux». Pour rappel, les zones forestières des pays méditerranéens représentent près de 88 millions d’hectares. Ce qui correspond à la superficie de la France et de l’Italie réunies ou encore l’équivalent de 2% de la zone forestière mondiale. Alain Bouithy
La Grande Interview : Azali Assoumani décrypte la situation politique des Comores sur RT France
Invité de la Grande Interview, magazine présenté par Samantha Ramsamy et diffusé sur la chaîne d’information russe RT France, le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani décrypte la situation politique de son pays et évoque le contentieux avec la France à propos de l’île de Mayotte.
Élections en RD Congo : Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe accueillis par la foule à Kinshasa
Après plusieurs semaines riches en soubresauts, les opposants Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe sont de retour à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Un reportage de la chaîne de France 24.
Casablanca: Exposition de l’artiste Safaa Erruas à la galerie d’art L’Atelier 21
A l’occasion des 20 ans de carrière de Safaa Erruas, la galerie d’art L’Atelier 21 édite la première monographie de l’artiste. La présentation de cette monographie se fera en contrepoint d’une exposition où seront montrées les dernières œuvres de l’artiste plasticienne Safaa Erruas. Intitulée « Le temps parcouru », cette exposition aura lieu du 4 décembre 2018 au 12 janvier 2019 à la galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca. Dans le texte de l’entretien de Safaa Erruas avec l’historienne de l’art et curatrice Katrin Steffen publié dans la monographie, l’artiste évoque ainsi cette exposition : « L’exposition Le temps parcouru à la galerie d’art L’Atelier 21 est effectivement une opportunité pour saisir l’essentiel de ce qui a pu marquer ma pratique artistique au cours de ces vingt dernières années et de continuer à développer certains de ces aspects plus profondément notamment la fragmentation, la répétition, le visible/invisible et l’oxymore. Je pense que c’est un moment important dans lequel je veux faire preuve d’un sens d’intégrité dans mon langage. » L’exposition « Le temps parcouru » souligne la maturité de l’artiste qui n’a eu de cesse d’interroger les histoires individuelles et collectives. Dans une série d’œuvres, l’artiste répète inlassablement les mêmes éléments tout en leur ouvrant à chaque fois de nouvelles possibilités visuelles et de sens. Les œuvres ont en commun un dénominateur qui s’apparente au calme imposant des fonds marins. « C’est sur le même silence que s’expriment toutes les œuvres de l’exposition. Ce silence qui me parle, et dans lequel je me sens en vie », déclare l’artiste. Safaa Erruas est née en 1976 à Tétouan. Elle est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan en 1998. Son œuvre se caractérise par la prédominance du blanc et l’utilisation de matériaux récurrents comme le papier, le coton, les bandes de gaze, les perles, les aiguilles, le verre et les lames de rasoir. Dans un travail considérant autant l’intuition que la recherche formelle comme source de création, Erruas élabore dans des gestes minutieux et ritualisés des œuvres sur papier et des installations. Safaa Erruas est l’une des artistes contemporaines marocaines les plus exposées à l’étranger. Son travail a été montré dans plusieurs pays dont la France, l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Australie, Cuba, la Chine, l’Inde… Où que ce soit le pays où elles sont exposées, les œuvres de Safaa Erruas interpellent par l’originalité de leur langage. Safaa Erruas vit et travaille à Tétouan.
Trois succès et un nul pour les clubs algériens
Ligue des champions Total Le champion d’Algérie en titre a raté ses débuts en Ligue des champions, après le nul vierge concédé à domicile face aux Gambiens de Gamtel. C’est dans un climat de crise que le club constantinois a abordé cette rencontre. Le portier gambien, Musa Camara a été intraitable tout au long de la partie, grâce à ses arrêts décisifs. Un nul piège, qui ne remet pas en cause l’avenir du représentant algérien dans cette compétition. Seulement, il faudra être très solide à Banjul dans une semaine et essayer de marquer là-bas sans pour autant perdre. Sur ce nul concédé à domicile, Lyès Arab, l’entraîneur par intérim disait après la rencontre : » On a abordé ce match avec la ferme intention de gagner avec un score large. On s’est créé beaucoup d’occasions de but, durant toute la partie. Mais mes joueurs n’ont pas su comment les concrétiser, en affichant une maladresse devant les buts adverses. Il faut croire encore à la qualification « . Son adversaire du jour, Kouyaté est par contre satisfait du résultat : « On a opté pour la prudence en jouant en bloc derrière tout en opérant par des contres. C’est vrai on a subi la pression durant toute la rencontre, mais les joueurs étaient bien en place et concentrés. On est satisfait de ce résultat mais il reste encore la seconde manche chez nous ». Le second représentant algérien, la JS Saoura n’a pas fait dans le détail. L’essentiel a été réalisé à domicile face aux Ivoiriens du SC Gagnoa sur le score de deux buts à zéro. Un résultat qui leur permet un certain confort avant le retour à Abidjan. Dans un stade du 20 Août-55 de Béchar plein à craquer, les sudistes ont menacé et pressé dès le coup d’envoi. 8e minute, l’arbitre désigne le point de pénalty suite au fauchage de l’attaquant Mohamed El Amine Hammia. Ce dernier se fait justice lui-même pour ouvrir le score. Et de la même manière, El Hadi Boulaouidet inscrit le second but peu après la pause (51). L’entraîneur Nabil Neghiz qualifiait ce succès d’historique, la première victoire en Afrique pour le club de la Saoura : » Je suis très heureux de cette victoire historique et importante pour le club. Je ne vous cache pas que j’appréhendais quelque peu ce match aller, mais les joueurs ont bien réagi. Ils ont joué avec beaucoup d’envie et de détermination ». Coupe de la Confédération Total Le vainqueur de la Coupe d’Algérie, l’USM Bel Abbès, a mis un pied au second tour grâce à son succès net et sans bavure face aux Libériens du Liscr FC (4-0). 22e, Hamza Belahouel ouvre le score sur pénalty. La match baisse de rythme par la suite jusqu’au dernier quart d’heure. Mohamed Seguer enflamme la rencontre et réussit le doublé aux 76e et 86e minutes, alors que le défenseur Nabil Lamara clôt le festival pendant le temps additionnel. Enfin, le quatrième et dernier représentant, le NA Hussein Dey a réussi l’essentiel face aux Diables noirs congolais au Stade olympique d’Alger grâce à son succès (2-0). Seulement, pour le NAHD cet avantage n’est pas totalement rassurant, il faudra être solide au retour à Brazzaville, face à un adversaire habitué aux compétitions continentales. 21e, le buteur maison Ahmed Gasmi, bien servi par le jeune Khacef ouvre le score du plat du pied, ne laissant aucune chance au portier congolais. Le jeune Hocine Mouaki met les Sang et or à l’arbi à la 54e minute sur un tir lointain. Mohamed Lacet, entraîneur intérimaire du NAHD retait prudent à la fin de la rencontre : « Nous avons bien entamé l’aventure africaine après une longue absence. Le fait de commencer la compétition par un succès est déjà bon pour le moral.On sait bien que notre adversaire va mettre le paquet pour gagner au retour et nous allons profiter de son système pour réussir quelque chose au Congo. On ira quand même avec un bon moral et on fera tout pour assurer la qualification « . Massamba Clément, entraîneur des Diables noirs gardait l’espoir, malgré le retard de deux buts : « Nous avons été perturbés par l’état du terrain qui nous a empêchés de développer notre véritable jeu. Nos chances demeurent intactes; nous avons maintenant une meilleure idée sur notre adversaire et nous allons mettre en place un système de jeu plus adapté à celui des Congolais avec un bon espoir de passer le premier tour devant notre public ».
Soudan du Sud: Ministre ordonne l’annulation de tous les contrats avec la compagnie de services américaine Subsea7
À la conférence de South Sudan Oil & Power 2018, le ministre des Mines et des Hydrocarbures a annoncé la décision de mandater tous les opérateurs pétroliers, comprenant notamment Noble Energy, ExxonMobil, Kosmos Energy, Trident, Marathon Oil Corporation et autres opérateurs d’annuler tous les contrats avec la compagnie de services américaine Subsea7, dû à son manque de conformité avec les régulations équato-guinéennes sur le contenu local. « En tant que ministre, j’ai l’obligation d’assurer que les lois du pays gouvernant le secteur des hydrocarbures sont appliquées et respectées, » a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre des Mines et des Hydrocarbures. « Les sociétés opérant dans le secteur pétrolier ont l’obligation de travailler dans les limites de nos régulations sur le contenu local, qui sont très flexibles et pragmatiques, adaptées aux dynamiques du marché et font en sorte qu’investisseurs et citoyens en bénéficient. Je salue les dirigeants de Schlumberger et TechnipFMC pour avoir entrepris des démarches proactives afin de coopérer avec les compagnies pétrolières et le gouvernement afin de s’assurer que les soucis de contenu local soient résolus. » Le ministère continuera de travailler avec les compagnies pétrolières opérant en Guinée équatoriale pour s’assurer de la conformité de leurs contrats et trouver de nouveaux fournisseurs et prestataires pour remplacer les sociétés qui continueraient de refuser à se conformer aux régulations sur le contenu local. Une revue de conformité sur l’ensemble du secteur est en cours de réalisation, et est dirigée par le Directeur du contenu local ainsi que des conseillers légaux du ministère. La notification sera étendue a toutes les sociétés de services qui ne se conforment pas à ces régulations et des mesures similaires leur seront appliquées. En vertu des Régulations sur le contenu local de 2014, tous les accords doivent avoir des clauses et provisions sur le contenu local ciblant le développement des capacités locales, avec une préférence accordée aux compagnies locales ou régionales dans la signature de contrats de services. Des actionnaires locaux doivent faire partie de tous les contrats, tel que le prescrit la loi. Les opérateurs ont l’obligation de s’assurer de la conformité de leur sous-traitants. APO