« Il y a eu une très bonne réception de la part d’un public qui a souligné la qualité des films de la programmation et de la rétrospective consacrée au réalisateur marocain Ahmed Bouanani », explique Mane Cisneros, directrice du FCAT.
Cisneros a aussi mis l’accent sur les espaces de réflexion et de rencontre entre acteurs et réalisateurs africains et de la diaspora, « qui nous ont procuré les plus grandes émotions et satisfactions de cette édition », et aussi sur « la multiplication » des sièges du FCAT et l’accueil « chaleureux et participatif de certains collectifs de Tarifa ».
Autres chiffres du FCAT : plus de mille personnes ont assisté au spectacle de flamenco de Yinka Esi Graves, à la pièce de théâtre Taginede Farah Hamed et aux diverses activités musicales organisés dans le cadre du FCAT, quatre mille personnes ont visité les trois expositions ouvertes pendant le festival, sept mille enfants et adolescents ont participé à l’Espace École à Tarifa, à Tanger, à Tétouan et à Cadix, et les salles de Tanger et des autres sièges du FCAT ont accueilli plus de mille spectateurs.
« Trois ans après le retour du festival à Tarifa, nous pouvons annoncer la création d’une équipe de travail constituée par des artistes de renom et des manageurs culturels, qui, à partir du 2019, se chargera de l’organisation du FCAT à Tanger, dans le but de créer un modèle de festival similaire àcelui de Tarifa”, a dévoilé Mane Cisneros.
Couverture médiatique internationale
Près de trois cents médias de trente pays différents se sont fait largement l’écho de la 15ème édition du Festival de Cinéma de Tarifa-Tanger. Quant aux médias africains, le FCAT 2018 a été diffusé au Maroc, en Afrique du Sud, au Tchad, au Nigéria, en Tunisie, en Algérie, au Ghana, au Cap Vert, en Zambie, en Egypte, au Cameroun, au Soudan, en République Démocratique du Congo, en Guinée-Conakry ou au Bénin.
L’évènement a aussi suivi de près par d’autres moyens de communication internationaux et panafricains come France 24 ou TV5 Monde. Des médias arabes de Palestine, d’Iraq, du Yémen et des Émirats arabes unis et occidentaux issus de l’Italie, de la France, du Portugal, des États-Unis et des Îles Vierges britanniques, ont prêté attention aux festival le plus remarquable du monde hispanophone.
D’un autre côté, le festival a bénéficié d’une large couverture médiatique de la presse espagnole grâce à la publication de chroniques chaque jour dans les médias les plus remarquables du pays, des critiques cinématographies des films en compétition et des reportages sur les cinéastes présents à Tarifa et à Tanger, ainsi que des articles sur le contenu des long-métrages portant sur des sujets d’actualité, notamment le féminisme et l’activisme politique en Afrique.
Au total, plus de six-cent retombées médiatiques sur le Festival de Cinéma Africain de Tarifa-Tanger ont été publiés par des médias de toute la planète.
Réseaux sociauxLes réseaux sociaux ont transmis en temps réel l’essence et toute l’information sur le festival. Le nombre d’abonnés sur Instagram a doublé depuis le début de l’évènement, et le compte Twitter a vu augmenter le nombres d’interactions chaque jour.
Quant à Facebook, le contenu audiovisuel a été le plus suivi par le public de ce réseau social avec plus de vingt-sept mille reproductions des vidéos du festival et des bande annonces des films en programmation.
L’avenir du FCAT
En ce qui concerne les défis pour la 16ème édition du FCAT, qui est prévue du26 avril au 4 mai 2019, la directrice de ce rendez-vous culturel transfrontalier indique l’importance de « récupérer l’Espace Industrie, susciter la participation de jeunes de différentes nationalités à des formations, chercher de multiplier les titres en programmation de pays africains non-francophones » et finalement « consolider la présence de l’afrodescendance au FCAT et renforcer la programmation des activités non cinématographiques ».
AVEC FCAT.