TRIBUNE. Les forces vives congolaises montent dans le bateau de la justice et de la réconciliation nationale du MPDC et de la 3C-RDC en adoptant largement la vision d’une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila en République Démocratique du Congo

« Le Peuple Congolais est face à deux alternatives majeures : Monter dans le bateau Titanic piloté par Joseph Kabila ou monter dans le bateau de Noé, bateau de la justice et de la réconciliation nationale piloté par Armand MAVINGA TSAFUNENGA »

Ce n’est plus un secret aujourd’hui que toutes les forces vives congolaises dans la diaspora et au pays parlent sans tabou d’une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila. Même certains membres de la majorité illégitime au pouvoir ne croient pas aux élections de décembre 2018 et ont peur que la situation actuelle ne se transforme en une hécatombe pour eux avant la fin de l’année. Ce ne sont pas des élections qui sont préparées pour décembre 2018, mais bien un chaos. Et la communauté internationale en est consciente.

Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la plateforme de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) se réjouissent de constater que toutes les forces vives congolaises, dans sa majorité au pays comme dans la diaspora, adhèrent à leur vision d’une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila.

En effet, la vision d’une transition exceptionnelle a été déjà clairement proposée le 05 mai 2006 par le MPDC en constatant deux vides politiques criants, à savoir l’absence de la justice et d’une vraie réconciliation nationale. C’est dans ce sens que le MPDC publiera en 2006 le premier programme triennal d’urgence pour le pays.

1. Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper.

En 2006, le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) avait souligné que la transition qui était en cours en République Démocratique du Congo, et qui devait se terminer par des élections, était un processus injuste, déséquilibré et inadapté. Ce processus était miné par deux vides politiques criants que sont l’absence de la justice et d’une vraie réconciliation nationale. Le processus électoral en préparation en 2006 faisait partie de ce processus injuste, déséquilibré et inadapté.

Face à cette situation grave, le MPDC, qui ne croyait pas du tout aux élections tripatouillées de 2006, a proposé la vision d’une transition exceptionnelle pour que le pays puisse prendre définitivement un bon démarrage démocratique. La suite de la tragédie nationale des élections de 2006 est connue de tous. C’est ainsi que le MPDC a publié officiellement en 2006 son premier programme triennal d’urgence qui reste encore d’actualité jusqu’à ce jour.

En 2011, un nouveau cycle des élections encore bâclées et criminelles se mettait en place. Dans le contexte de la célébration du 51ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, le Groupe Epiphanie a organisé à Bruxelles en Belgique une importante rencontre sur le processus électoral en République Démocratique du Congo.

Le Président National du MPDC, Mr Armand MAVINGA TSAFUNENGA, a participé à cette rencontre. Tous les scénarios possibles des élections de novembre 2011 ont été évoqués. La plupart des participants avaient apporté leur appui à la candidature du Grand opposant Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA à l’élection présidentielle.

Quand presque tout le monde parlait des chances de l’élection de ce dernier, le MPDC, par la voix de son Président National Armand MAVINGA TSAFUNENGA, a souligné qu’il n’accordait pas de crédibilité au processus électoral en préparation et qu’il préparait le Bateau de Noé. Ce dernier a demandé au Peuple Congolais de se préparer à monter dans le Bateau de Noé ou Bateau de la Justice et de la Réconciliation Nationale du MPDC. C’était donc le bateau d’une transition exceptionnelle, car c’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir, comme ne cesse de le souligner le Président National du MPDC et Président de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC).

Dès 2012, après la tragédie inoubliable des élections de novembre 2011, le MPDC, le Cercle des Intellectuels Congolais (CIC), le Parti Socialiste Congolais (PSC), le Centre d’Intelligence Economique et Stratégique (CIES), l’Association pour le Rassemblement de la Diaspora Congolaise (ARDC) et la Coalition des Forces Armées Congolaises (COFAC) prennent l’initiative de créer la Plateforme de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC).

Ils seront rejoints par une vingtaine de partis, associations et composantes. Quand l’UDPS réclamait la vérité des urnes et l’impérium en 2012, la 3C-RDC a commencé de réclamer la mise en place d‘une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila dans le cadre du suivi de la vision du MPDC. En 2012, la 3C-RDC publie le premier Gouvernement de Transition sans Joseph Kabila et les axes majeurs de son programme triennal d’urgence.

En janvier 2013, la 3C-RDC formule ses 20 engagements pour une transition exceptionnelle réussie sans Mr Joseph Kabila en adéquation avec la vision du MPDC. Toujours en 2013, la 3C-RDC arrête son programme triennal d’urgence politique, sociale, sécuritaire, économique et environnementale pour cette transition.

Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) se réjouissent de constater que leur vision d’une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila est aujourd’hui largement adoptée dans la diaspora et au pays.

On en parle partout au pays, en Europe (France, Belgique, Suède, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Norvège), en Amérique (USA, Canada) et en Afrique (Afrique du Sud, Nigéria, etc.), et ce n’est plus un tabou au niveau de la communauté africaine et internationale.

Aujourd’hui, il faut être naïf pour croire aux élections de décembre 2018. C’est le chaos qui est planifié pour un nouveau glissement du pouvoir illégitime en place. Désormais, le Peuple Congolais se prépare à monter dans le Bateau de Noé ou Bateau de la Justice et de la Réconciliation Nationale du MPDC et de la 3C-RDC.

La durée d’une transition de 36 mois, proposée depuis 2006 par le MPDC et réaffirmée en 2012 par la 3C-RDC, est aujourd’hui largement acceptée, car il ne s’agit pas d’une transition comme les transitions injustes, déséquilibrées et inadaptées connues depuis la fin de la Conférence Nationale Souveraine en 1992 jusqu’à ce jour.

Il s’agit d’une transition exceptionnelle qui doit établir un solide pont ou une solide charnière entre l’ancien Congo qui doit se terminer avec Joseph Kabila, mais qui n’a pas commencé avec lui, et le nouveau Congo appelé à devenir le Grand Congo du XXIème siècle cher au MPDC et à la 3C-RDC. Une transition qui permettra d’instaurer la Démocratie du Muntu avec la tradition des élections irréprochables, incontestées et incontestables.

  1. Une transition exceptionnelle pour répondre à la dimension de la plus grave crise après la seconde guerre mondiale.

Tout processus politique, qui ne tient pas compte de la dimension globale de la crise congolaise et ne constitue pas une solution à cette crise congolaise, est un processus injuste, inhumain, déséquilibré et inadapté volontairement.

La crise congolaise n’est pas une simple crise électorale, mais la plus grave crise après la seconde guerre mondiale. Plus de 8.000.000 de morts, plus de 5.000.000 de Congolaises et Congolais vivent comme des réfugiés abandonnés sur le sol de leurs ancêtres et donc exclus d’office des élections, plus de 1.000.000 de femmes, filles et enfants violées ; le peuple congolais est parmi les peuples les plus pauvres et les plus misérables de l’humanité ; l’insécurité voulue et généralisée, un génocide savamment organisé pour piller et détruire un peuple et un pays.

Peut-on répondre à une pareille crise par de fausses élections criminelles et maffieuses projetées en décembre 2018 par ceux-là même qui sont auteurs et complices de cette tragédie ?

La CENI est un bureau privé de Mr Kabila qui ne peut jamais organiser des élections acceptables pour l’alternance face à la dictature éhontée qui s’est mise en place au Congo. La communauté internationale est prise au piège de demander à Mr Joseph Kabila de nommer lui-même son successeur ou au grand scandale de créer lui-même les conditions de rester au pouvoir éternellement.

Comme le souligne le Président de 3C-RDC, le processus électoral en préparation au Congo avec la CENI de Nangaa fait partie de la médiocratie et non de la démocratie. Il faut donc exiger le départ sans condition du pouvoir maintenant de Mr Joseph Kabila pour qu’une transition exceptionnelle permette de mettre le pays sur les rails des Etats de droit modèles en Afrique.

Il faut faire attention, car toutes les transitions, qui ont échoué dans notre pays depuis 1992, ont toujours été des transitions exogènes à visée électorale. Il ne faut pas toujours répéter les mêmes erreurs de l’histoire. Il ne s’est jamais agi de vraies transitions pour résoudre les causes profondes de la longue et grave crise congolaise qui n’est pas d’abord d’origine électorale.

La vision d’une transition électorale en République Démocratique du Congo a toujours été une vision exogène, inefficace et clientéliste qui s’inscrit dans la série des transitions des cercles vicieux. Les Congolais n’ont pas besoin d’une simple transition pour résoudre une crise électorale, sinon les protagonistes auraient respecté l’Accord de la Saint-Sylvestre qu’ils bafouent et contournent tristement.

Les récents massacres et le récent Génocide du Kasaï ne viennent pas d’une crise électorale. Le Génocide Congolais n’est pas un génocide d’origine électorale, mais bien un génocide économique, stratégique et financier.

La CENCO et la communauté internationale sont bien prises au piège de l’Accord de la Saint-Sylvestre bloqué et contourné par le pouvoir illégitime et dictatorial en place. Il nous faut donc une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila. Il s’agit d’une transition bien pensée de longue date et préparée avec minutie par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) (1).

Une transition qui nous permettra de quitter et d’éviter le bateau Titanic de Joseph Kabila. Bateau Titanic de la mort brusque, massive et collective, de la haine, de la violence, du mensonge, du génocide, de la corruption, du pillage, des vengeances, des revanches, des règlements des comptes, de l’humiliation, de la déshumanisation, de la barbarie, de la trahison, du statu quo, de la misère la plus sombre du peuple congolais, des nouvelles guerres dans la région des Grands Lacs, de la balkanisation du Congo, des pires élections injustes, criminelles, mafieuses et inadaptées.

Il nous faut une transition exceptionnelle pour mettre fin à l’ancien Congo incarné par Joseph Kabila et jeter les bases du nouveau Congo appelé à être le Grand Congo du XXIème siècle.

Une transition qui permettra la mise en place d’une vraie Démocratie du Muntu, car le Grand Congo est appelé à être un pays modèle de la justice en Afrique et dans le monde. Une transition qui sera au cœur d’une vraie réconciliation nationale.

Pour ce faire, le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) est très attaché à son engagement de bâtir une nouvelle et vraie République Démocratique du Congo qui sera le Grand Congo du XXIème siècle. Il entend réconcilier le peuple congolais avec Dieu, avec lui-même, avec son sol, sous-sol et espace, avec ses ancêtres, avec ses voisins et les autres peuples du monde.

  1. Ne répétons pas les mêmes erreurs de l’histoire. Le MPDC et la 3C-RDC mettent en garde le Peuple Congolais et notamment la diaspora, la société civile, la résistance et l’opposition ! Ne tombons pas dans le piège d’une transition des composantes.

Les différentes mises en garde du Président National du MPDC et Président de 3C-RDC depuis 2012 font autorité ici. Nous devons être vigilants et faire attention, car notre ennemi a semé l’ivraie partout pour que ne puissions jamais nous en sortir de cette crise préparée pour la destruction totale et le pillage du Congo. L’ivraie est semée partout dans le pays et dans la diaspora d’une certaine manière.

Dans la majorité illégitime, l’opposition, la société civile, la résistance et la diaspora, il y a de faux et de vrais patriotes. La transition exceptionnelle n’est pas donc une affaire exclusive d’une composante comme la société civile, la résistance ou la diaspora.

Il ne peut s’agir d’une transition de la société civile, comme certains le prétendent. La longue expérience associative du Président National du MPDC est révélatrice ici et fait de lui une vraie symphonie de la nouvelle grande société civile congolaise.

Au sortir de la guerre froide vers la fin des années 80, la notion de la société civile a commencé à émerger notamment au sein des instances internationales pour envisager la sortie des crises engendrées par notre mode de gouvernance. Les pays africains sont bouleversés par la nouvelle donne démocratique. Les conférences nationales souveraines sont organisées dans différents pays africains et présidées notamment par des responsables de l’Eglise Catholique.

Chez nous, la Conférence Nationale Souveraine (CNS), du 07 août 1991 au 06 décembre 1992, est présidée par l’Eminent Cardinal Laurent MONSENGWO PASINYA, alors Monseigneur, avec la participation massive de la société civile. Même des responsables de ladite société civile ont été utilisés déjà à cette époque pour contrecarrer l’important travail du Cardinal Monsengwo à la Conférence Nationale. Heureusement que le Cardinal est encore là pour nous enseigner sur son expérience.

Cette conférence nationale, qui était une chance avec la participation importante de la société civile, s’est terminée de manière mitigée avec l’implication donc de certains cadres de la société civile. C’est ainsi que depuis 1992 nous assistons à la tragicomédie des mouvements des va et vient des cadres entre les différentes composantes : société civile, opposition, majorité au pouvoir, voire résistance, au gré des intérêts personnels au détriment de ceux du peuple et du pays.

La transition exceptionnelle n’est donc pas l’affaire d’une composante donnée (société civile, diaspora, résistance ou opposition), mais de tous les dignes fils et filles du pays. Ne répétons pas les erreurs de l’histoire. Ce ne sont pas les composantes qui font la réussite d’un processus politique, mais la qualité d’hommes et de femmes engagés dans le processus. Il s’agit d’une transition de changement total d’esprit.

Nous devons faire attention pour ne pas tomber de nouveau dans les pièges suivants : les querelles et les divisions stériles, les originaux opposés aux photocopies, l’opportunisme, le clientélisme politique, économique et financier, le tribalisme et le régionalisme, la corruption, le noyautage de la maffia et l’infiltration, la vision exogène de la transition qui est inefficace et inadaptée, les calculs savants des intérêts individuels au détriment des intérêts du peuple et du pays, l’autodestruction, la course au pouvoir des composantes et notamment la course cycliste de la société civile, de la résistance, de l’opposition, de la diaspora et de la majorité fausse et illégitime.

Le MPDC et la 3C-RDC exhortent toutes les forces vives congolaises au pays et dans la diaspora à monter dans le Bateau de Noé ou Bateau de la Justice et de la Réconciliation Nationale piloté par Armand MAVINGA TSAFUNENGA pour jeter les bases ensemble de notre Grand Congo du XXIème siècle.

Bateau magnifique de l’amour, de la justice, de la réconciliation du peuple congolais avec Dieu, avec lui-même, avec ses ancêtres, avec son sol, son sous-sol et tout son espace, avec les peuples voisins et du monde ; bateau d’une vraie unité nationale, de la confiance retrouvée et du génie au peuple congolais.

Le MPDC et la 3C-RDC demandent à Mr Joseph Kabila, à sa majorité illégitime et à ses alliés de quitter vite leur bateau Titanic avant qu’il ne soit tard, et de prendre le courage de monter dans le Bateau de Noé ou le Bateau de la Justice et de la Réconciliation Nationale. La nouvelle histoire de notre pays s’écrit aujourd’hui et pas demain, car demain n’est pas attendre, mais à inventer, comme ne cesse de le souligner le leader Armand MAVINGA TSAFUNENGA, Président National du MPDC et Président de 3C-RDC.

Fait à Bucarest, le 23 avril 2018

Dr Patrick MBADU MAKANI KUMBU
Secrétaire National du MPDC chargé de la Santé et de la Qualité de Vie

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