Au cours de la décennie 90, le Congo-Brazzaville a été secoué par des guerres fratricides qui ont causé des milliers de morts. Face à la persistance de ces conflits, des milliers de Congolais ont choisi le chemin de l’exil notamment vers la France, l’Italie, les pays scandinaves et la Finlande, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Afrique du Sud et le Gabon.
Les pays d’accueil ont offert le statut de réfugié à ces Congolais qui s’y sont installés et se sont intégrés dans ces pays où ils ont appris la langue et pu obtenir un emploi pour améliorer leur quotidien et assurer leur avenir.
Nombreux d’entre eux n’envisagent plus de revenir dans leur pays d’origine si ce n’est que pour y passer des vacances et rendre visite leurs familles restées au pays.
D’autre part, les autorités congolaises informées d’un départ massif de ces migrants et réfugiés vers d’autres cieux ne mettent pas les moyens nécessaires pour encourager leur retour au pays.
On estime à 350. 000 Congolais vivant à l’étranger dont 70.000 en France pour ceux qui ont uniquement la nationalité congolaise sans compter les binationaux ou ceux de la deuxième génération.
En outre, une communauté de 20.000 Congolais vivent en Afrique du Sud et environ 20 à 30 voire 40 000 seraient établis aux États-Unis sans oublier des communautés significatives au Royaume-Uni , en Finlande, en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas et en Italie.
Christian LOUHOU KINSANGOU, Melun, France.