En dépit des avancées considérables réalisées ces dernières années au niveau national, le développement de l’aquaculture marine au Maroc demeure encore confronté à plusieurs contraintes au Maroc.
Des contraintes que la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) et l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA) ont souligné récemment dans une étude conjointe, « Aquaculture marine marocaine : potentiel et nécessité de développement », dont nous avons précédemment évoqué l’intérêt et les principaux objectifs.
Parmi les nombreuses contraintes qui subsistent encore et risquent d’entraver la croissance de ce secteur, l’étude note le cas des alevins que le Maroc continue d’importer. Et pour cause : il ne dispose pas encore d’écloserie de poissons au niveau national et le seul opérateur actif en pisciculture marine importe ses alevins.
Selon l’étude, l’assurance fait aussi partie des contraintes pouvant entraver le développement du secteur aquacole, alors que les fermes aquacoles sont exposées aux risques liés aux aléas climatiques.
Ainsi, les auteurs de l’étude estiment que l’aquaculture nationale nécessite un soutien particulier en terme de couverture contre les risques, sachant que l’assurance au Maroc coûte jusqu’à 30% plus cher qu’à l’étranger.
Signalons que la MAMDA, une mutuelle d’assurance à vocation exclusivement agricole, a proposé récemment une offre d’assurance dédiée à l’aquaculture. Cette offre « couvre le cheptel aquacole, à travers un produit exclusif destiné aux éleveurs de poissons dans les bassins d’eau douce et marins ou aux propriétaires de fermes aquacoles », assure l’étude.
D’après la DEPF et l’ANDA, l’assurance multirisque aquacole vise à couvrir la mortalité du cheptel suite aux événements pathologiques, météorologies et autres dommages causés aux installations et équipements.
Le financement constitue l’autre contrainte rencontrée par le secteur. A ce propos, il est important de rappeler que ce secteur fait appel à des investissements importants aussi bien pour les besoins d’exploitation que pour les structures d’élevage.
Ce qui impose de mettre en place des mesures incitatives pour encourager l’investissement, suggère l’étude.
Pour l’étude, la concurrence internationale constitue également une menace à même d’entraver le développement du secteur aquacole.
En effet, si les espèces identifiées pour le secteur aquacole marocain sont produites à des prix très compétitifs sur le marché méditerranéen, tout porte à croire que l’importation de ces produits au marché national pourrait fortement concurrencer les produits locaux.
Enfin, l’étude clôt la liste des principaux obstacles au développement de l’aquaculture au Maroc en évoquant le régime fiscal, soulignant que les produits issus de l’aquaculture marine, assimilés à des produits de pêche, sont exonérés de TVA sans droit de déduction.
De ce fait, elle estime que « toute TVA réglée en amont sur les achats (intrants et équipements) constitue une charge supplémentaire au coût de production car elle n’est ni récupérée, ni répercutée sur le consommateur final en aval. Cette charge est supportée par l’opérateur dans sa totalité ».
La DEPF et l’ANDA font toutefois observer que la loi de Finances 2018 corrige cette non-neutralité. Explications : « La TVA à l’intérieur et à l’importation de certains intrants réservés exclusivement à l’aquaculture seraient exonérés. Il s’agit notamment des aliments destinés à l’alimentation des poissons et des autres animaux de l’aquaculture ».
Selon l’étude, les alevins de poissons et les larves des autres animaux ainsi que les naissains de coquillage seraient aussi concernés.
Pour rappel, l’étude élaborée par la DEPF et l’ANA vise à apporter un éclairage sur la situation et les tendances de l’aquaculture marine dans le monde et plus précisément dans le bassin méditerranéen; à examiner les dernières réalisations de l’aquaculture marine marocaine, identifier les opportunités de commercialisation sur le marché mondial des produits ciblés par la stratégie aquacole marocaine et à proposer des options de développement de l’aquaculture sur une base pérenne.
Des contraintes que la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) et l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA) ont souligné récemment dans une étude conjointe, « Aquaculture marine marocaine : potentiel et nécessité de développement », dont nous avons précédemment évoqué l’intérêt et les principaux objectifs.
Parmi les nombreuses contraintes qui subsistent encore et risquent d’entraver la croissance de ce secteur, l’étude note le cas des alevins que le Maroc continue d’importer. Et pour cause : il ne dispose pas encore d’écloserie de poissons au niveau national et le seul opérateur actif en pisciculture marine importe ses alevins.
Selon l’étude, l’assurance fait aussi partie des contraintes pouvant entraver le développement du secteur aquacole, alors que les fermes aquacoles sont exposées aux risques liés aux aléas climatiques.
Ainsi, les auteurs de l’étude estiment que l’aquaculture nationale nécessite un soutien particulier en terme de couverture contre les risques, sachant que l’assurance au Maroc coûte jusqu’à 30% plus cher qu’à l’étranger.
Signalons que la MAMDA, une mutuelle d’assurance à vocation exclusivement agricole, a proposé récemment une offre d’assurance dédiée à l’aquaculture. Cette offre « couvre le cheptel aquacole, à travers un produit exclusif destiné aux éleveurs de poissons dans les bassins d’eau douce et marins ou aux propriétaires de fermes aquacoles », assure l’étude.
D’après la DEPF et l’ANDA, l’assurance multirisque aquacole vise à couvrir la mortalité du cheptel suite aux événements pathologiques, météorologies et autres dommages causés aux installations et équipements.
Le financement constitue l’autre contrainte rencontrée par le secteur. A ce propos, il est important de rappeler que ce secteur fait appel à des investissements importants aussi bien pour les besoins d’exploitation que pour les structures d’élevage.
Ce qui impose de mettre en place des mesures incitatives pour encourager l’investissement, suggère l’étude.
Pour l’étude, la concurrence internationale constitue également une menace à même d’entraver le développement du secteur aquacole.
En effet, si les espèces identifiées pour le secteur aquacole marocain sont produites à des prix très compétitifs sur le marché méditerranéen, tout porte à croire que l’importation de ces produits au marché national pourrait fortement concurrencer les produits locaux.
Enfin, l’étude clôt la liste des principaux obstacles au développement de l’aquaculture au Maroc en évoquant le régime fiscal, soulignant que les produits issus de l’aquaculture marine, assimilés à des produits de pêche, sont exonérés de TVA sans droit de déduction.
De ce fait, elle estime que « toute TVA réglée en amont sur les achats (intrants et équipements) constitue une charge supplémentaire au coût de production car elle n’est ni récupérée, ni répercutée sur le consommateur final en aval. Cette charge est supportée par l’opérateur dans sa totalité ».
La DEPF et l’ANDA font toutefois observer que la loi de Finances 2018 corrige cette non-neutralité. Explications : « La TVA à l’intérieur et à l’importation de certains intrants réservés exclusivement à l’aquaculture seraient exonérés. Il s’agit notamment des aliments destinés à l’alimentation des poissons et des autres animaux de l’aquaculture ».
Selon l’étude, les alevins de poissons et les larves des autres animaux ainsi que les naissains de coquillage seraient aussi concernés.
Pour rappel, l’étude élaborée par la DEPF et l’ANA vise à apporter un éclairage sur la situation et les tendances de l’aquaculture marine dans le monde et plus précisément dans le bassin méditerranéen; à examiner les dernières réalisations de l’aquaculture marine marocaine, identifier les opportunités de commercialisation sur le marché mondial des produits ciblés par la stratégie aquacole marocaine et à proposer des options de développement de l’aquaculture sur une base pérenne.