Les prix mondiaux des produits alimentaires ont enregistré une légère hausse en septembre 2017, a annoncé l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une moyenne de 178,4% en septembre dernier, ce qui correspond à une hausse de 0,8% sur un mois et de 4,3% sur l’année.
Ce léger rebond d’un mois sur l’autre s’explique par le raffermissement des prix dans le secteur des huiles végétales et dans celui des produits laitiers, a indiqué l’agence onusienne dans un communiqué.
Selon les dernières estimations de la FAO, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a augmenté de 4,6%, stimulé principalement par l’huile de palme dont les cours se sont raffermis en raison d’une production moins abondante que prévu en Asie du Sud-Est et d’une demande à l’importation stimulée par le faible niveau des stocks dans les principaux pays importateurs.
A noter que les valeurs des huiles de soja, de colza et de tournesol ont également augmenté. Cette hausse est attribuée principalement aux « inquiétudes suscitées par un démarrage lent des semis en Amérique du Sud; la hausse des cours a toutefois été limitée par l’annonce de prévisions de récolte plus élevées que prévu aux Etats‑Unis », a expliqué la FAO.
Par ailleurs, a ajouté l’agence, la fermeté des valeurs de l’huile de colza et de l’huile de tournesol aurait également contribué à la hausse de l’indice.
De son côté, l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 2,1% sur un mois, « aidé par les prix du beurre et du fromage et par les problèmes d’approvisionnement en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans l’Union européenne. Les prix de la viande sont globalement restés inchangés », a relevé la FAO.
En effet, comme l’a souligné l’agence, le beurre et le fromage restent les deux produits laitiers qui font l’objet de la demande la plus forte, en particulier en Asie. Alors que, « dans le même temps, les prix internationaux du lait en poudre écrémé et du lait en poudre entier ont reculé en raison d’un intérêt limité de la part des acheteurs ».
A en croire l’organisation, les prix plus stables des huiles végétales et, dans une moindre mesure, des produits laitiers ont compensé la baisse du prix des céréales de base.
L’agence a également constaté que l’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 1,0%, assurant qu’il reste tout de même supérieur de 8% à son niveau d’il y a un an.
Les cotations du blé et du maïs ont aussi baissé face aux perspectives faisant état d’offres et de récoltes abondantes en Amérique du Sud et sous la pression d’une récolte prometteuse dans l’hémisphère Nord.
« Les valeurs concernant le blé sont elles aussi en recul, principalement du fait que les prévisions de récolte dans la Fédération de Russie continuent d’être revues à la hausse », a souligné la FAO.
Elle a noté, en revanche, que « les disponibilités de riz parfumé, qui subissent un resserrement saisonnier, et une solide demande de riz Indica de qualité supérieure font que les cours internationaux du riz se sont maintenus en septembre ».
Quoi qu’il en soit, l’agence a dit s’attendre à ce que la saison de culture en cours produise des rendements record de céréales dans le monde entier.
Bien que resté inchangé au cours du mois dernier, l’Indice FAO des prix du sucre affichait une baisse de 33% par rapport à son niveau de l’année dernière due à la surproduction des marchés mondiaux et au ralentissement de la demande. Enfin, l’Indice FAO des prix de la viande s’est établi en moyenne à 173,2 points en septembre, soit le même niveau qu’en août et 9,5 points (5,8%) de plus qu’il y a un an.

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